COVID-19 : un confinement « très serré » serait à l’étude selon Gabriel Attal

Gabriel Attal / Capture Elysée

Ce mercredi 27 janvier, le gouvernement s’est réuni pour un Conseil de Défense sanitaire, puis le traditionnel Conseil des Ministres.


Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a ensuite pris la parole. Il a évoqué plusieurs scénarios, comme un confinement « très serré » au vu des résultats mitigés du couvre-feu.

En répondant aux questions des journalistes ce mercredi 27 janvier, Gabriel Attal l’a assuré : « le maintien du cadre actuel paraît peu probable ». Après un Conseil de défense sanitaire et un Conseil des Ministres, c’est le porte-parole du gouvernement qui a répondu aux questions de la presse. Plusieurs questions ont donc  abordé la situation sanitaire et son impact dans un futur proche.

« Plusieurs scénarios » sont donc à l’étude a assuré le porte-parole. Le couvre-feu à 18 heures « a une efficacité relative mais ne freine pas suffisamment » l’épidémie. Emmanuel Macron a donc demandé à ses ministres de mener une consultation. Ils devront analyser les différents scénarios à suivre dans les prochains jours comme le rapporte FranceInfo. La possibilité de ne rester qu’avec un couvre-feu parait donc s’éloigner. Une autre possibilité a aussi été évoquée : l’instauration d’un troisième confinement.

Ce confinement serait un « confinement très serré » comme l’explique BFMTV. Le pays reviendrait alors au modèle du premier confinement. Les lieux culturels resteraient donc clos comme les restaurants ou commerces non essentiels. Les écoles devraient elles aussi fermés leurs portes. Ce scénario noir veut être évité à tout prix par le gouvernement.

En effet, le gouvernement sait que le confinement n’a un effet  que s’il est respecté. Après presque un an de vie anormale et de privations, les Français pourraient ne pas soutenir ces idées. Un sondage Elabe pour BFMTV a révélé ce mercredi que 93% des Français sondés déclarent qu’ils ne respecteraient pas un nouveau confinement. 52% des Français seraient même défavorable à un nouveau confinement national strict sur le modèle de mars dernier.

Par Émilie Autin

Emilie Autin: