Plusieurs policiers ont été filmés la semaine dernière dans un commissariat d’Ile-de-France, en train de fêter le départ d’une de leur collègue alors que des mesures ont été mises en place par le gouvernement, interdisant les rassemblements.
Des policiers filmés en train de danser dans un commissariat pour fêter le départ d’une de leur collègue fait polémique depuis plusieurs jours. Dans une vidéo révélée par le média Loopsider, on peut-y apercevoir plusieurs hommes et femmes, danser, boire et manger dans une pièce du commissariat d’Aubervilliers qui semble être une salle de repos.
Des sanctions prises pour les participants
La scène filmée le 22 janvier dernier a été célébrée suite à la mutation d’une lieutenante. Dans cette même vidéo, on peut voir que les personnes présentes en nombre, sont très proches, ne portent de masque et respectent encore moins la distanciation sociale. Pourtant les mesures actuelles mises en place par le gouvernement sont très strictes puisqu’aucun rassemblement de plus de six personne n’est autorisé. Des mesures qui semblent avoir échappé à ces policiers comme en témoignent les images massivement relayées sur les réseaux sociaux.
Loopsider précise que ce pot de départ aurait été autorisé par la commissaire en « petit comité et dans le respect des gestes barrières. » Des mesures sois-disant respectées jusqu’au moment où cette dernière aurait quitté la soirée. C’est à ce moment que la fête a pris une toute autre ampleur avec près d’une trentaine de participants réunis selon nos confrères. Une fête qui aurait débuté peu à près 18 heures et qui se serait terminée aux environs de trois heures du matin. Parmi les participants se trouvaient des capitaines ou encore des officiers de police judiciaire.
Suite à la diffusion de cette vidéo, la Préfecture de police n’a pas tardé à réagir. « Un pot de départ a été organisé au commissariat d’Aubervilliers alors qu’un couvre feu est en vigueur et sans aucun respect des mesures de distanciation sociale. » a déclaré cette dernière dans une publication Twitter. La Préfecture qui précise qu’une enquête administrative a été ouverte à la suite des faits et que « des sanctions administratives seront prises à l’encontre des participants. »
Par Jérémy Renard