Des policiers ont été la cible d’une trentaine de jeunes dans un quartier de Poissy ce samedi. Les images ont fait le tour des réseaux sociaux.
Ce sont une nouvelles fois des images effroyables qui ont été filmées ce samedi 13 février puis relayées sur les réseaux sociaux.
La scène s’est produite dans le quartier Beauregard à Poissy (Yvelines). Alors qu’une patrouille de police était appelée pour une intervention dans le secteur, les policiers sont tombés dans un véritable guet-apens.
Selon Le Figaro, la patrouille de police qui s’était rendue en fin d’après-midi, rue de Villiers à la suite d’un signalement d’attroupement de jeunes, a été aussitôt pris à partie par une trentaine d’individus.
Ces derniers qui ont visé les forces de l’ordre avec des tirs de mortiers, les obligeants à répliquer par des gaz lacrymogène. Face à la détermination des jeunes, les policiers ont été contraints d’effectuer un tir de LBD pour disperser la foule avant l’arrivée des renforts. Les individus qui ont immédiatement pris la fuite. Sur les images filmées par des jeunes du quartier, on peut-y entendre plusieurs d’entre eux crier : « Tuez-les, Tuez-les ! » pendant que d’autres vises les policiers avec des tirs de mortiers.
"Tuez-les, Tuez-les!"
— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) February 13, 2021
Un guet-apens tendu à des #policiers.
Comme solution, la @Defenseurdroits promeut la création de zones sans contrôles d'identité, c'est à dire de "non droit".
Mme @clairehedon, ces habitants ne sont pas des sous-citoyens.
Ils ont le droit à la sécurité! pic.twitter.com/4H22LVYjIB
Les images qui ont été largement relayées sur les réseaux sociaux, font de nouveau polémique. De son côté, le Syndicat indépendant des commissaires de police s’est également exprimé sur les réseaux sociaux, face à ces violences « anti-flics » qui continuent à gagner du terrain en France. « « Tuez-les, Tuez-les! » Un guet-apens tendu à des #policiers. Comme solution, la @Defenseurdroits promeut la création de zones sans contrôles d’identité, c’est à dire de « non droit ». Mme @clairehedon, ces habitants ne sont pas des sous-citoyens. Ils ont le droit à la sécurité! » peut-on lire.
Par Jérémy Renard