Dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 février, aux alentours d’une heure du matin la police a été contrainte d’intervenir aux abords du périphérique parisien.
Un remue-ménage qui n’est pas passé inaperçu, et pour cause une fête clandestine se tenait sous le périphérique. Un journaliste de BFM TV ayant infiltré les lieux raconte :
« J’ai découvert cette soirée par hasard, je sors du travail autour de 22 heures et je prends un VTC qui me parle de personnes à pied sur le périphérique. Je décide d’y aller, je ne sais pas où il faut aller et je croise une personne seule avec une bouteille à la main ».
Non-respect des gestes barrières, couvre-feu non respecté
Toujours selon le témoignage du journaliste de BFM TV, il fallait marcher plusieurs minutes après avoir ouvert une porte de service le long du boulevard pour accéder à une vaste salle en apparence désaffectée.
« Je suis saisi par le nombre de participants, j’ai l’impression d’être en boite de nuit, il n’y a pas de gestes barrière parmi la centaine de personnes présentes. Je suis le seul à porter le masque. La soirée est gratuite, il n’y a pas de prix d’entrée ni de consommations à la vente » a-t-il précisé.
La fête battait son plein, jusqu’à ce que la police ne débarque pour y mettre fin. Une soirée qui peut couter très cher aux organisateurs ainsi qu’aux participants.
Interpellation des cinq organisateurs et saisie du matériel de sonorisation
Les cinq organisateurs présents ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Ils encourent jusqu’à un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende. Une enquête judiciaire a été ouverte à la suite des faits pour non-respect du couvre-feu et mise en danger de la vie d’autrui.
Ce type de soirée n’est malheureusement pas, un cas isolé, la police a aussi dû intervenir, du côté d’Orly, où plus de 100 personnes ont été repérées dans un stade. En arrivant sur place, les policiers ont été victimes de tirs de projectiles, l’un d’eux a été blessé. Cinq personnes, dont trois organisateurs ont été également interpellés. 59 participants ont été verbalisés, ajoute de son côté France Bleu.
Par Gherbi Dourra