Des militantes de l’association PETA se sont rassemblés en ce premier jour de la Fashion Week de Paris pour alerter sur le risque sanitaire lié à l’utilisation de fourrure, de cuirs exotiques et d’autres peaux animales, en cette période de crise sanitaire sans précédent.
Les militantes, déguisées en virus Covid-19, ont défilé au pied de la Tour Eiffel. Munies de plusieurs pancartes sur lesquelles ont pouvait-y lire « L’exploitation animale propage des pandémies », « Coronavirus Paris Fashion Week », et « Adoptez la mode végane », ces dernières ont rappelé au secteur de la mode, l’importance de cesser d’utiliser des peaux animales.
« Face à une grave crise sanitaire qui se prolonge, comment expliquer aujourd’hui la complaisance des acteurs du milieu de la mode vis-à-vis des risques bien connus que posent les élevages d’animaux pour leurs peaux ? » a déclaré Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « Nous demandons aux marques d’arrêter de soutenir le confinement insalubre d’animaux stressés et malades et de passer à des matières véganes, éthiques et écologiques. » a ajouté cette dernière.
75% des maladies émergentes ont pour origine les animaux
Dans un communiqué, PETA rappel que « la pandémie actuelle est directement liée à l’élevage et l’abattage d’animaux pour des intérêts humains et la COVID-19 est loin d’être la première maladie zoonotique à causer des ravages. »
La pandémie de Covid-19 qui ne sera sûrement pas la dernière maladie puisque selon les centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies, plus de 75% des maladies émergentes ont pour origine les animaux, comme le précise l’association de défense animalière.
Le monde de la mode à sa part de responsabilité
Pour l’association, les acteurs de la monde sont en partie responsables sur les risques de pandémies : « Les experts avertissent que les élevages d’animaux exotiques sont des lieux de reproduction d’agents pathogènes, ce qui augmente le risque de futures pandémies, et les fermes à fourrure sont directement mises en cause dans la propagation et la mutation du nouveau coronavirus. »
PETA qui rappelle que les « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements ». Plusieurs grandes marques comme Chanel, Calvin Klein ou encore Mulberry ont déjà rejeté les matières cruelles et dangereuses que sont la fourrure et les cuirs exotiques.
Par La Rédaction