Les treize jeunes accusés en 2016 d’avoir blessé quatre policiers à Viry-Châtillonn, vont être jugés ce mardi 2 mardi lors de ce deuxième procès.
Ils ne sont pas prêts d’oublier la terrible agression dont ils ont été victimes il y a plus de quatre ans. En octobre 2016, un adjoint de sécurité âgé de 28 ans et sa collègue policière âgée de 39 ans avaient été grièvement brûlés alors qu’ils effectuaient une mission de surveillance à l’entrée du quartier de la Grande-Borne entre les villes de Grigny et de Viry-Châtillon.
Ce jours-là, les deux policiers avaient eu pour mission de surveiller une caméra de surveillance située au carrefour du Fournil dont le mat avait été volontairement scié quelques jours plus tôt. Une caméra de surveillance qui avait été placée à cette intersection qui était connue pour avoir été visée par de nombreux faits de car-jackings.
Mais ce 8 octobre, alors que les deux fonctionnaires de police sont postés en faction au pied de cette caméra, ils vont être attaqués par une dizaine d’individus encagoulés et armés de plusieurs cocktails Molotov.Treize d’entre eux seront alors jeté sur le véhicule des policiers dont l’un d’eux terminera directement sa course dans l’habitacle. Les policiers sont alors pris au piège à l’intérieur de leur véhicule et tentent de sortir alors que les individus bloquent les portes de la voiture.
Les deux policiers parviendront finalement à sortir, aidés par leurs collègues qui étaient stationnés plus loin. Grièvement brûlés, ils seront transportés d’urgence à l’hôpital. Deux policiers qui étaient venus porter secours à leurs collègues, seront également blessés. Cette violente agression sous la présidence de François Hollande, avait particulièrement fait réagir la classe politique et provoqué l’indignation des policiers qui avaient déjà à l’époque, dénoncé le manque de moyens ainsi que leur malaise face à la « haine anti-flic » grandissante en France.
Treize jeunes hommes jugés aux assises ce mardi
Soupçonnés d’être les auteurs de cette violente agression commise sur des personnes dépositaires de l’autorité publique, les treize jeunes hommes vont être de nouveau jugé au cours de ce nouveau procès en assise à Paris dans cette affaire.
Si l’ensemble des prévenus sont aujourd’hui majeurs, trois d’entre eux étaient quant à eux mineurs au moment des faits. A l’issue du premier procès qui s’était tenu en décembre 2019, huit accusés avaient été condamnés à des peines de 10 à 20 ans de réclusion. Cinq d’entre eux avaient été relaxés.
Le parquet général de Paris avait quant à lui fait appel de ce verdict.
Ce second procès doit durer près de six semaines.
Par La Rédaction