La stratégie de détection du Covid-19 s’accentue encore une fois en France. Ce mardi 16 mars, la Haute Autorité de Santé a autorisé la commercialisation des autotests. Ces tests à faire depuis son domicile, seront disponibles en pharmacie mais aussi dans les grandes surfaces.
Le 17 mars 2020, les Français vivaient leurs premières heures de confinement. Depuis un an jour pour jour, la situation épidémique du pays est dans tous les esprits. Un an après le premier confinement, de nombreux Français se font encore tester. Pour encore parfaire cette stratégie de dépistage, la Haute Autorité de Santé a donné son feu vert ce mardi pour la commercialisation d’autotests de détection du coronavirus par prélèvement nasal.
Ces tests réalisables depuis le domicile sans personnel de santé, seront vendus en pharmacie et dans les grandes surfaces. Carrefour a par exemple annoncé avoir commandé un million d’unités de ces tests. Les livraisons seront étalées sur le week-end dans les magasins de l’enseigne. La demande risque d’être forte. En Allemagne, l’enseigne a été en rupture de stock peu après la réception des autotests.
BFMTV a appris les modalités probables de vente de ces produits dans les enseignes Carrefour. Dans un premier temps, ils seront vendus par boite de 20 tests à 40 euros, soit deux euros l’unité. Ils seront sûrement ensuite vendus par boîte de cinq à quinze euros, pour un prix à l’unité de 3 euros.
La France peut donc s’inspirer de ses voisins européens qui ont déjà franchi le pas de la commercialisation. Le site démarcheadministratives évoque la situation britannique. De l’autre côté de la Manche, 16 millions d’autotests ont été distribués dans les maisons de retraite. En Suisse, le gouvernement envisage de distribuer des autotests à chacun de ses habitants, et ce tout les mois, soit cinq autotests.
Comment marche ces nouveaux autotests ?
Ce nouvel outil propose de donner des résultats en 20 à 30 minutes. Ils sont destinés aux personnes sans symptômes de plus de quinze ans. Le prélèvement s’effectue dans le nez mais est moins profond qu’un test PCR classique. Le résultat est ensuite à visualiser comme pour un test de grossesse. Si celui-ci est positif, il est toujours nécessaire d’aller effectuer un test PCR classique, afin de confirmer le résultat et de détecter le variant présent.
Par Émilie Autin