Ce jeudi 18 mars, Jean Castex a dévoilé les nouvelles mesures de confinement qui entrent en vigueur dans 16 départements français à compter de ce vendredi 19 mars à minuit.
Les régions Ile-de-France, Hauts-de-France, Alpes-Maritimes, Seine-Maritimes et l’Eure sont ainsi concernées par ces nouvelles mesures qui auront une durée d’au moins quatre semaines.
Un confinement sept jours sur sept avec le retour des attestations
Disparues depuis plusieurs mois, les attestations feront donc leur retour pour les 16 départements concernés dès ce vendredi soir, minuit. Ce nouveau confinement ressemblera fortement à celui qui avait été mis instauré en automne dernier. Les écoles (maternelles, élémentaires, collèges) resteront ouvertes. Les lycées devront quant à eux basculer obligatoirement en demi-jauge. Enfin, les universités continueront à fonctionner selon le rythme en vigueur, comme l’a fait savoir Jean Castex ce jeudi soir.
L’Éducation Physique et Sportive (EPS) sera assouplie, avec une reprise des cours dans des conditions normales tout comme les activités extrascolaires qui pourront être maintenues si celles-ci se déroulent en extérieur.
Il sera possible de se déplacer uniquement dans un rayon de 10 km autour de son domicile à compter de ce vendredi soir. Il n’y aura pas de limite de temps mais il sera impératif d’être munis d’une attestation de déplacement qui seront disponible d’ici les prochaines heures sur le site du gouvernement. Les activités en extérieur resteront autorisées (Vélo, football, marche, course, promener son animal…).
Les déplacements interrégionaux seront toutefois interdits sauf si ces derniers sont justifiés (motifs impérieux ou professionnels). Le couvre feu passera quant à lui de 18h00 à 19h00, donnant ainsi plus de souplesse aux personnes qui ne peuvent pas faire leurs courses en journée.
Ouverture des commerces essentiels (dont les coiffeurs)
Les commerces dits « essentiels » resteront ouverts. Ce vendredi matin, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a confirmé que les coiffeurs pouvaient rester ouvert, précisant que ces derniers devaient respecter les protocoles sanitaires mises en œuvre par le gouvernement.
Par Jérémy Renard