Le Ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé ce vendredi lors d’un point presse, qu’une classe pourrait fermer si un cas se présentait. Une mesure applicable dans les 19 départements dont les mesures sanitaires ont récemment été renforcées.
Alors que les chiffres liés à l’épidémie de Covid-19 poursuivent depuis quelques semaines leur progression en France, le Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé une nouvelle mesure forte qui concerne les écoles dans les 19 départements confinés.
C’est lors d’un point presse ce vendredi, que Jean-Michel Blanquer a fait savoir que désormais, toute classe qui présenterait un cas de covid-19, entraînera se fermeture complète. « Nous devons renforcer les mesures sanitaires dans le milieu scolaire (…) A partir de la semaine prochaine, dans les départements concernés, nous fermerons chaque classe au premier cas de contamination. » a-t-il déclaré avant d’ajouter « Cela va nécessairement signifier plus de fermetures de classes dans les prochains jours pour ceux qui sont concernés. »
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— Ministère Éducation nationale, Jeunesse et Sports (@education_gouv) March 26, 2021
Deux à trois semaines de fermeture pour les classes concernées
Cette mesure s’appliquera à l’ensemble des établissements scolaires, à savoir les maternelles, les écoles primaires, les collèges et les lycées. Le Ministre de l’Éducation Nationale qui a promis que des moyens de remplacement seront ainsi renforcés. « Les rectorats concernés pourront recruter davantage. » a fait savoir Jean-Michel Blanquer.
Ce dernier explique que les classes qui pourraient être concernées par des fermetures, pourront être fermées pour « une durée de deux à trois semaines ». Face à cette nouvelle mesure, et des problématiques qui pourraient être engendrées pour les parents qui travaillent et qui ne peuvent pas garder leurs enfants, le Ministre fait savoir que ces derniers pourront bénéficier d’un arrêt de travail pour pouvoir les garder. Jean-Michel Blanquer n’a toutefois pas validé la proposition de Valérie Pécresse qui souhaitait avancer les vacances d’avril de quinze jours. « On ne doit pas s’interdire toute sorte d’évolution mais l’objectif est plutôt de maintenir le calendrier car il n’est pas démontré que les vacances aboutissent à moins de contamination que la période scolaire. » a-t-il expliqué.
Par Jérémy Renard