Affaire Fiona. Condamnée à 20 ans de réclusion criminelle, Cécile Bourgeon a fait une demande de remise en liberté

Affaire Fiona / Capture BFMTV

La mère de la petite Fiona, actuellement en détention pour « non assistance à personne à danger » suite à la mort de sa fille survenue en 2013, a fait une demande de remise en liberté.


La mort de la petite Fiona âgée de cinq ans, en mai 2013, avait ému la France entière. Cette dernière qui avait été annoncée perdu par sa maman le 12 mai 2013, faisant croire à la télévision qu’il s’agissait d’un enlèvement. Cécile Bourgeon qui était finalement revenue sur ses propos et de passer aux aveux quatre mois plus tard, expliquant que Fiona avait été battue à mort avant d’être enterrée. Le corps de la fillette ne sera quant à lui jamais retrouvé, les accusés ayant déclarés aux enquêteurs, ne pas se souvenir du lieu où a été inhumé le corps.

Cécile Bourgeon, la mère de l’enfant qui se trouve actuellement en détention où elle y purge actuellement une peine de 20 ans de réclusion, a récemment fait une demande de remise en liberté, rapporte LyonMag.

Les fausses larmes de Cécile Bourgeon devant les médias

Cécile Bourgeon et son compagnon de l’époque Berkane Makhlouf, avaient été reconnus coupables de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de 5 ans, en réunion, et par ascendant pour la mère de la fillette lors d’un pourvoi en cassation avant que celui-ci ne soit finalement annulé pour laisser place à un quatrième procès dans cette affaire.

Un quatrième procès qui s’était tenu du 1er au 16 décembre 2020 au cours duquel Cécile Bourgeon avait été condamnée à 20 ans de réclusion. Berkane Makhlouf a quant à lui écopé de 18 ans de prison.

La demande de remise en liberté faite par la mère de la victime qui a tenté de mettre fin à ses jours à deux reprises, devrait être examinée jeudi prochain par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon, précisent nos confrères. Un cinquième procès pourrait voir le jour dans cette affaire qui suscite encore des interrogations.

Par Jérémy Renard

Jérémy Renard: