Victime d’un grave accident de la route en février dernier, Tiger Woods a été sérieusement blessé. La suite de sa carrière est compromise pour le moment.
Selon le shérif de Los Angeles, Alex Villanueva qui est revenu sur le terrible accident du champion de Golf en février dernier, Tiger Woods roulait à une vitesse de 140 km, soit une vitesse deux fois supérieur à la limitation de 70 km/h dans la zone où s’est produit l’accident.
Le golfeur qui circulait à bord d’un SUV de la marque Hyundai qui lui avait été prêté à l’occasion d’un tournoi, a perdu le contrôle de son véhicule au moment d’aborder un virage en descente au niveau du boulevard de Rancho Palos Verdes, dans une zone très huppée du sud de Los Angeles, souligne Le 20 Minutes.
Au moment de son accident, aucun témoin n’était présent sur les lieux comme l’a précisé le shérif Villanueva. Tiger Woods qui n’était pas sous l’emprise de l’alcool au moment de l’accident, aurait pu être distrait par son téléphone selon les premiers éléments de l’enquête, rapporté par la police. C’est sa ceinture de sécurité qui lui a sans doute sauvé la vie.
Dans le rapport de police qu’à pu se procurer le site américain TMZ, il est noté que Tiger Woods a subi une lacération de la mâchoire inférieure avant. Il a également subi des contusions au niveau de la cage thoracique ainsi que deux fractures ouvertes, dont une au tibia et l’autre au péroné droit. Tiger Woods a aussi été blessé à la cheville droite à la suite de cet accident. Les médecins ont été contraints d’utiliser une tige ainsi que des vis et des broches afin de stabiliser les blessures du golfeur, comme l’a précisé l’équipe médicale du sportif au site américain.
Suite à son accident le sportif âgé de 45 ans qui a depuis quitté l’hôpital de Ceras Sinai de Los Angeles, se trouve actuellement en convalescence dans l’une de ses maisons en Floride. Sa carrière de golfeur reste actuellement compromise au vu de ses blessures. Certains experts pensent que le joueur pourra se rétablir complètement avant de fouler à nouveau les terrains de golf. D’autres sont quant à eux moins optimistes.
Par Jérémy Renard