Après plusieurs frayeurs et de nouvelles études, le vaccin AstraZeneca fait encore des remous. Les Français de moins de 55 ans qui se sont fait vaccinés par l’AstraZeneca devront recevoir un autre vaccin. Cette pratique ne comporte aucun risque selon la Haute Autorité de Santé.
Le vaccin AstraZeneca contre la COVID-19 est désormais réservé aux plus de 55 ans. Pour les 500.000 personnes de moins de 55 ans qui ont reçu une première dose, un changement est à prévoir. A leur deuxième injection, ils devront avoir un autre vaccin inoculé.
Ces personnes se verront donc recevoir un autre vaccin avec une technique différente, à savoir celle de l’ARN messager utilisée par le vaccin Pfizer-BioNTech ou bien le vaccin Moderna.
La Haute Autorité de Santé a recommandé cette pratique ce vendredi 9 avril comme le rappel Le Monde. « La décision a finalement été relativement simple », assure Jean-Daniel Lelièvre, expert à la Haute Autorité de Santé. « On sait qu’une seule dose de vaccin n’est pas suffisante pour assurer une immunité au long cours contre la Covid-19. Il fallait donc prendre une décision sur le vaccin administré pour la deuxième dose. Il a donc été décidé d’utiliser un vaccin ARN. » De son côté, Olivier Véran a assuré que cette décision était « totalement logique ».
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Le vaccin AstraZeneca a récemment fait parler de lui avec la détection de plusieurs cas de thrombose et sa suspension temporaire au niveau européen. Deux plaintes ont récemment été enregistrées sur notre territoire après le décès d’une femme âgée de 38 ans, vaccinée à Toulouse et celui d’un homme de 63 ans, décédé en mars dernier en Haute-Savoie. Plusieurs autres décès sont survenus dans des pays européens.
Par Émilie Autin