Attaque au couteau à la Chapelle-sur-Erdre. La policière hors de danger

Illustration policière municipale / Youtube

Selon les dernières informations transmises ce samedi par le maire de la Chapelle-sur-Erdre, la policière attaquée hier matin, serait « hors de danger ».


Fabrice Roussel, maire de la commune de Loire-Atlantique, s’est exprimé sur BFM en disant qu’il avait pu avoir des nouvelles « plutôt rassurantes » de la victime dans la soirée de vendredi.

Au cours de sa conférence de presse, le procureur de Nantes a donné plus d’informations sur le déroulement des faits. Hier, vers 10h15, l’assaillant se serait présenté au commissariat de la commune en prétextant un problème avec son véhicule. La policière qui était seule à ce moment là s’est faite attaquer de plusieurs « coups de couteau, la blessant à la main et aux jambes ». Katell L. âgée de 47 ans a ensuite été prise en charge puis hospitalisée au CHU de Nantes. Elle n’a pour le moment pas pu être encore entendue par les enquêteurs en raison de son état.

L’individu a quant à lui pris la fuite après avoir agressé la policière. Au total, ce sont pas moins de 180 gendarmes départementaux, 60 gendarmes mobiles, l’antenne du GIGN de Nantes, trois équipes cynophiles et deux hélicoptères qui ont été mobilisés pour tenter de retrouver l’individu.

Une jeune femme séquestrée pendant près de 2h30

Le procureur de Nantes, Pierre Sennès, a annoncé dans la soirée que l’homme s’était réfugié dans un logement privé. Il y a séquestré une jeune femme pendant 2h30 avant d’attaquer les gendarmes. Elle est aujourd’hui en état de choc.

« Elle est forcément extrêmement traumatisée, on va lui laisser le temps de se remettre psychologiquement », d’après le général Ghislain Réty, commandant du GIGN.

C’est suite à un échange de tirs que l’homme est parvenu à blesser deux gendarmes à la main et au bras. Ce dernier qui répond au nom de Ndiaga Dieye, a été touché à l’abdomen par les tirs de riposte des gendarmes avant de décéder quelques instants plus tard des suites de ses blessures.

Connu de la justice, l’assaillant avait déjà fait l’objet d’une incarcération, notamment pour des faits de vols à main armée. Des perquisitions ont eu lieu à son domicile et des supports numériques sont « en cours d’exploitation » d’après le procureur. 

Ce matin, un de ses anciens avocats, Me Vincent de la Morandière, s’est exprimé sur BFM. « Tout ce que la justice pouvait faire a été mis en place mais ce n’est pas suffisant » a-t-il indiqué. Il partage l’avis du garde des Sceaux en disant qu’il n’y a « pas de faille » et que l’homme avait été jugé à plusieurs reprises et avait purgé ses peines.  L’individu avait passé huit ans en prison pour des vols aggravés et séquestration. Il était aussi diagnostiqué comme schizophrène et était connu pour sa radicalisation à l’Islam.

Une enquête à été ouverte pour tentative de meurtre sur la policière et les militaires et pour séquestration

Par Marion Hauptmann

La Rédaction: