Damien Tarel, auteur de la gifle ce mardi sur le Président de la République, était jugé en comparution immédiate ce jeudi. Le procureur a requis 18 mois de prison ferme contre le gifleur. L’homme a finalement été condamné à 18 mois de prison, dont 14 avec sursis.
Article mis à jour à 18h55 – 10/06/2021
Ce jeudi 10 juin, le Procureur de la République, a demandé une peine de 18 mois de prison ferme requise contre Damien Tarel, auteur de la gifle portée ce mardi contre Emmanuel Macron, lors d’un bain de foule.
L’homme qui était placé en garde à vue depuis les faits, a de son côté expliqué avoir agi « sans réfléchir » afin d’« exprimer son mécontentement » envers le Président de la République. Ce dernier qui a de son côté évoqué un « acte isolé. »
Condamné à 4 mois de détention ferme
Au terme de son audience, l’individu a finalement écopé de 18 mois de prison, dont 14 avec avec sursis, avec mandat de dépôt. Damien Tarel est également privé de ses droits civique pendant une durée de trois ans. Il ne pourra pas non plus détenir d’armes pendant cinq ans.
Actuellement sans emploi, Damien Tarel aura l’obligation de travailler ou de suivre une formation et des soins psychologiques à la suite de son geste envers Emmanuel Macron.
Une interdiction d’exercer dans la fonction publique
Le magistrat du parquet a de con côté cité : « Je ne demande pas d’amende mais je vous demande d’envisager de prononcer à son encontre une interdiction définitive d’exercer une fonction publique. »
Lors de sa garde à vue, le jeune homme de 28 ans qui a reconnu « avoir porté un coup au chef de l’État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique » souligne La Dépêche. L’auteur de la gifle dont la garde à vue a été prolongée, est en couple, sans enfant et sans profession.
Lors de son interpellation ce mardi 8 juin, une perquisition avait été menée à son domicile de Saint-Vallier, au nord de Valence. Au cours de cette dernière, les enquêteurs avaient mis la main sur plusieurs livres anciens en rapport avec la guerre dont l’ouvrage Mein Kampf ainsi qu’un drapeau à fond rouge avec une faucille et un marteau.
Un autre homme a également été interpellé suite à cette agression. Ce dernier répondant au nom de Arthur C., est soupçonné d’avoir filmé puis diffusé la scène de cette agression commise sur le chef de l’État.
Par Jérémy Renard