Nouveau rebondissement dans l’affaire Delphine Jubillar. Ce mercredi 16 juin, l’ex-compagnon de la jeune femme, Cédric Jubillar ainsi que la mère et le beau-père de ce dernier, ont été placés en garde à vue.
Selon Le Parisien qui révèle l’information en début d’après-midi, Cédric Jubillar a été interpellé par les gendarmes puis placés en garde à vue tout comme sa mère et son beau-père dans le cadre de l’affaire liée à la disparition de Delphine Jubillar survenue à Cagnes-les-Mimes (Tarn).
La jeune femme âgée de 33 ans qui n’a plus donné signe de vie depuis le 16 décembre dernier. Le mari de Delphine a été interpellé sur son lieu de travail situé dans le secteur d’Albi avant d’être placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie.
Des incohérences selon les enquêteurs
Nos confrères précisent que cette interpellation fait suite à « plusieurs incohérences » qui sont apparues, notamment sur le récit de la nuit de la disparition, relaté par Cédric Jubillar ainsi que sur certaines « constatations techniques » réalisées et des « témoignages recueillis ».
Plusieurs incohérences qui ont besoin d’être éclaircies par les enquêteurs. Ces derniers avancent l’hypothèse d’une qui dispute qui aurait éclaté entre Cédric et Delphine Jubillar dans la nuit où la jeune femme a été portée disparue. « Il apparaît que la jeune infirmière se préparait à quitter son compagnon et le domicile familial à très brève échéance, et aurait pu lui annoncer ce soir-là. » ajoute le quotidien.
Les militaires devraient donc entendre à nouveau le compagnon de la victime dans le cadre de sa garde à vue qui pourrait durer 48 heures. Lors de la disparition de Delphine J. , Cédric Jubillar avait expliqué que sa femme était sortie de la maison le 15 décembre aux environs de 23h00 pour promener leurs deux chiens. Les chiens seraient ensuite revenus quelques heures plus tard au domicile du couple sans la jeune femme, selon les dires du mari qui avait été réveillé vers 04h00 du matin par les pleurs de sa fille.
C’est en se rendant compte de l’absence de sa femme que Cédric aurait dans un premier temps téléphoné à des amies de la jeune infirmière avant de prévenir la gendarmerie.
Les gendarmes qui avaient procédé à une fouille complète de la maison et des environs avec d’importants moyens de recherche, n’avait malheureusement rien donné. Plus d’un millier de volontaires étaient venus prêter mains fortes aux militaires pour participer à ces recherches, dans l’espoir de retrouver la jeune femme qui reste toujours introuvable. Les gendarmes avaient dernièrement effectué des prélèvements sur les cheveux du fils du couple afin de déterminer si des somnifères auraient été administrés à l’enfant de 6 ans, le soir où sa maman a disparu. Si l’enfant avait été endormi, celui-ci n’aurait pas pu entendre sa maman quitter le domicile, ou pire encore, se débattre face à un agresseur. Des résultats de ces analyses qui n’ont jamais été communiqués…
Le petit garçon de Delphine Jubillar, avait quant à lui été entendu par les enquêteurs dans le cadre de cette affaire. L’enfant qui avait déclaré aux gendarmes avoir « déjà entendu ses parents se disputer » mais pas la nuit de la disparition de la jeune femme.
Par Jérémy Renard