Ce jeudi, le Président de la République qui était présent lors de l’arrivée de la 18e étape du Tour de France à Luz-Ardiden, s’est exprimé à la presse en revenant sur les critiques dont il fait l’objet depuis qu’il a instauré la vaccination obligatoire et la mise en place du pass sanitaire.
Le chef de l’État a critiqué ce jeudi, le « cynisme politique » de plusieurs personnes. Ces dernières qui dénoncent une « dictature » depuis les dernières annonces d’Emmanuel Macron sur l’extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants.
« On a des gens aujourd’hui qui, avec beaucoup de cynisme politique, utilisent la peur de certains ou la confusion qui peut naître sur certains sujets, les fausses informations qui sont véhiculées, pour en faire un projet politique. » a déclaré Emmanuel Macron auprès de la presse alors qu’il était l’invité de la 18e étape du Tour de France, à Luz-Ardiden, ce jeudi. « Je pense que ce cynisme doit être âprement combattu parce qu’il fait courir des risques au pays. » a ajouté ce dernier qui a rappelé l’importance de la vaccination alors que le variant Delta gagne du terrain en France.
« Non, une dictature ça n’est pas ça ! »
Emmanuel Macron
Pour le Président de la République, il y a « une utilisation politique » du mot dictature « par certains » mais « c’est un devoir civique, quelles que soient les opinions politiques qu’on a, qu’on soit responsable politique, journaliste, intellectuel ou autres, (…) de ne jamais tomber dans l’utilisation de ces mots. » a-t-il souligné.
Le chef de l’État qui n’a cessé de répété qu’il ne s’agissait pas d’une dictature : « Non une dictature, ça n’est pas ça. C’est pas un endroit où toutes vos libertés sont maintenues, où on a maintenu tout le cycle électoral, (…), où vous pouvez exercer de vos droits, où on rembourse tous vos tests, où le vaccin est gratuit,(…) ça s’appelle pas une dictature, je pense que les mots ont un sens »
Si Emmanuel Macron s’est défendu contre les antivax, il a expliqué qu’il respectait les oppositions qui pouvaient exister tout en ajoutant que « quand on a les armes, on ne peut pas décider délibérément de ne pas les utiliser contre ce virus. »
De nombreux politiciens et antivax se sont insurgés contre Emmanuel Macron suite à son allocution du 12 juillet. Emmanuel Macron qui avait fait un point sur les mesures sanitaires, avait annoncé l’extension du pass sanitaire et rendu la vaccination obligatoire pour les soignants. Suite à ces annonces, de nombreux appels à manifester le 14 juillet, avaient été lancés sur les réseaux sociaux. Des appels qui ont été suivis par plusieurs opposants dont les gilets jaunes et les antivax qui s’opposent fermement à ces nouvelles mesures, ces dernières qui sont contraires à leurs libertés.
Plusieurs soignants sont également descendus dans la rue pour revendiquer leurs droits contre la vaccination obligatoire.
Par La Rédaction