Essonne. Ouverture d’une enquête après une probable agression homophobe d’un jeune homme lynché en pleine rue par plusieurs individus

Un véhicule de la police nationale / Youtube

Depuis quelques heures, une vidéo montrant plusieurs individus s’en prendre violemment à un jeune homme dans un quartier de Montgeron (Essonne), fait polémique.


Une agression d’une extrême violence. Ce weekend, une vidéo montrant un jeune homme lynché par plusieurs individus dans la commune de Montgeron, a été diffusée sur les réseaux sociaux. Selon une source proche de l’enquête, l’agression remonterait au 30 septembre.

Dans cette dernière qui a été relayée par l’assistant parlementaire du Rassemblement National, Damien Rieu, on peut-y voir un groupe d’une dizaine d’individus s’en prendre violemment à un jeune homme. Dans une première séquence, la victime est rouée de coups de pieds et de coups de poings alors qu’elle se trouvait dans le quartier La Refo.

« Fils de pute, on ne veut pas de PD ici !»

Un habitant du quartier parvient à mettre fin au lynchage du jeune homme que l’on peut entendre crier à plusieurs reprises. Puis dans une seconde séquence, on peut-y voir la victime à terre, subir de nouveaux coups très violents portés à la tête et aux jambes par ses agresseurs. Au cours de l’agression, l’un des individus lance : « Fils de pute, on ne veut pas de PD ici ! »

La vidéo postée en ligne sur les réseaux sociaux, a depuis été signalée à la plateforme PHAROS. Un signalement qui a amené à l’ouverture d’une enquête confiée au commissariat de Montgeron comme nous confirme une source policière.

« La victime a réussi à être identifiée et a été convoquée ce lundi au commissariat » nous précise cette même source. Selon nos informations, le jeune homme violemment agressé est un mineur âgé de 16 ans. Sa mère a de son côté déposé plainte.

Les investigations se poursuivent pour tenter d’identifier les auteurs de ce qui ressemble fortement à une agression homophobe même si cela reste encore trop tôt pour le confirmer.

Sylvie Carillon, la maire de la commune s’est dite « profondément choquée par les images de l’agression » qu’elle a qualifié « d’une violence inhumaine ».

Par Jérémy Renard

Jérémy Renard: