Mayenne. La joggeuse qui avait affirmé avoir été enlevée puis séquestrée a avoué avoir menti

Illustration d'un encart de la Gendarmerie / Frédéric BISSON CC BY 2.0

C’est un retournement de situation dans l’enquête sur la disparition de la joggeuse qui a avoué avoir tout inventé.


Annoncée disparue pendant près de 24 heures alors qu’elle faisait un jogging à Mayenne, l’adolescente de 17 ans qui a été de nouveau auditionnée ce vendredi matin, a avoué avoir menti sur sa disparition, a fait savoir un un communiqué de la procureure de la République de Laval.

Les enquêteurs qui avaient relevé plusieurs incohérences de la part de l’adolescente, ont souhaité l’auditionner à nouveau ce vendredi. Cette dernière a avoué ne pas avoir été enlevée. Toujours selon son récit, elle explique que « ses blessures sont d’origine accidentelle ». L’adolescente de 17 ans « aurait notamment découpé son tee-shirt avec une paire de ciseaux » comme la précisé la procureur de la République.

Auditionnée pendant près de 6 heures

Lors de sa deuxième audition, cette dernière a expliqué aux enquêteurs qu’elle était désolée d’avoir mobilisé autant de personnes sur le terrain. Selon les information de BFMTV, l’adolescente a été auditionnée pendant près de 6 heures par les enquêteurs de vendredi, avant d’avouer son mensonge.

Des incohérences confirmées

Lors de sa première audition, la jeune femme avait livré un récit troublant aux enquêteurs. Elle racontait qu’elle avait été enlevée par deux hommes qui ne portaient pas de masque mais qu’elle n’était pas capable de décrire. Elle avait également expliquée avoir reçu plusieurs coups de poings alors que les expertises médicales montraient seulement des égratignures. Autant d’éléments sombres qui ont rapidement fait douter les gendarmes qui ont désormais eu la confirmation de la part de la jeune femme ce vendredi qui a finalement tout avouée.

Un retournement de situation dans cette enquête qui avait été ouverte pour enlèvement et séquestration. Une enquête qui avait mobilisé près de 200 gendarmes qui avaient mis d’importants moyens pour tenter de retrouver la jeune femme sur une zone de 190 hectares.

Par La Rédaction

Jérémy Renard: