Essonne. Une patrouille de police prise à partie aux Ulis par plusieurs individus : un policier blessé

police / Pixabay

INFO ACTU-MAG : Les policiers de la brigade de roulement des Ulis patrouillaient dans un parking souterrain de la ville lorsqu’ils ont été pris pour cible par une quinzaine d’individus. Un policier a été blessé à la main et un individu a été interpellé.


Ce samedi soir, aux environs de 23h30, un équipage de police secours affecté au commissariat des Ulis patrouillait dans le parking souterrain de Chantereine, un quartier bien connu pour le trafic de stupéfiants, lorsque les policiers ont fait face à une quinzaine d’individus qui s’étaient regroupés, raconte une source policière.

Ces derniers entourent le véhicule et commencent à insulter les quatre policier qui se retrouvent bloquer. L’un d’eux sort du véhicule pour tenter de disperser les personnes qui continuent d’insulter les fonctionnaires. Certains d’entre eux vont même jusqu’à donner des coups de poings dans la carrosserie du véhicule.

L’un des individus, bien connu des services de police, est alors identifié par le policier qui tente de l’interpeller. Le jeune homme prend alors la fuite. Il est finalement rattrapé 100 mètres plus loin par deux des quatre policiers qui parviennent à le maîtriser difficilement alors que d’autres individus tentent de lui venir en aide. L’un des policiers reçoit plusieurs coups de poings et coups de pieds, le blessant à la main.

Placé en garde à vue

Toujours selon nos informations, le jeune homme, âgé de 20 ans, a été interpellé puis placé en garde à vue pour « outrage et rébellion » au commissariat de Palaiseau. D’autres équipages de police secours, arrivés sur les lieux peu de temps après l’agression, ont dispersé les individus à l’aide de gaz lacrymogène, avec l’appuie de la brigade anti-criminalité de Palaiseau.

Le policier blessé a déposé plainte. Une enquête est en cours.

De son côté, Guillaume Roux, secrétaire Départemental Unité SGP Police « condamne fermement ces violences qui sont encore une défiance sans aucune crainte de la sanction pénale. » Ce dernier qui ajoute que « ces faits deviennent banales comme si c’était normal d’insulter ou d’attaquer une voiture de policer et de s’en prendre aux policiers. »

Sur son compte Twitter, la police nationale du département a également apporté son soutien au collègue blessé.

Par Jérémy Renard

Jérémy Renard: