Plus d’un an après la disparition de Delphine Jubillar, de nouvelles fouilles vont avoir lieu ce lundi à proximité du domicile du couple situé à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn.
Ce lundi 17 janvier, de nouvelles fouilles ont été ordonnées par les magistrats dans le cadre de la disparition de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Selon les informations de TF1/LCI, les fouilles devraient avoir lieu autour d’une ferme située à proximité du domicile du couple de Cagnac-les-Mines dans le Tarn. Les gendarmes qui avaient déjà fouillé cette ferme n’avaient rien trouvé.
Ces nouvelles investigations visent à retrouver le corps de la jeune infirmière disparue il y a maintenant plus d’un an. Les militaires s’intéressent à cette ferme située à quelques kilomètres au sud de la commune du couple, qui avait brûlé le 15 avril 2021 pour des raisons qui restent encore inconnues.
Et ceci après avoir eu des indications de la part d’un ex-codétenu de Cédric Jubillar sorti de prison à l’automne qui avait fait des révélations aux enquêteurs. Cédric Jubillar lui aurait en effet confié avoir enterré le corps de Delphine dans « un endroit qui a déjà brûlé » sans donner plus de précisions, à un niveau « peu profond ».
Toujours selon les propos du codétenu, ce dernier aurait expliqué aux enquêteurs que Cédric Jubillar redoutait l’arrivée de l’hiver, précisant que le risque que « la dépouille puisse réapparaître au gré des aléas de la nature » fait savoir la chaîne d’information.
Le co-détenu aurait également déclaré que Séverine L., la nouvelle compagne de Cédric Jubillar, savait ou se trouvait le cadavre de sa femme et qu’il l’aurait emmenée sur les lieux pour lui « prouver son amour ».
De son côté, Cédric Jubillar est écroué depuis le 18 juin dernier après avoir été mis en examen pour le meurtre de sa femme. Sa dernière demande de remise en liberté a été rejetée vendredi par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse.
Cédric Jubillar a eu récemment un comportement mystérieux auprès des enquêteurs après avoir échangé par courrier avec sa nouvelle compagne. Les enquêteurs qui analysent les échanges du couple, avaient mis la main sur un courrier présentant un message codé. Un message codé composé d’une suite de plusieurs chiffres sans lien apparent, à savoir : « 68, 18, 35, 13, 56, 80… » que les gendarmes n’auront pas mis longtemps à déchiffrer sur lequel on pouvait-y lire : « J T AIM FOR MON ANG. J ENVIE D T FAIRE L AMOUR PARTOU. »
Dans un second message, les enquêteurs ont pu déchiffrer la phrase suivante : « BONNE LECTURE LES PD SI VOUS TROUF L CODE (sic) ». « Cédric Jubillar est tellement sûr que son message ne sera pas déchiffré qu’il en profite pour insulter ceux qui pourraient trouver le code. » avait déclaré l’un des gendarmes en charge de l’enquête, comme l’avait rapporté Le Parisien.
Par Jérémy Renard