Dès ce vendredi 11 février, des convois routiers en provenance de plusieurs villes de France menacent de bloquer Paris pour protester contre les restrictions sanitaires à l’image du mouvement lancé au Canada.
Le mouvement qui s’intitule les « Convois de la liberté » a débuté sur les réseaux sociaux depuis quelques jours et commence à prendre de l’ampleur en France. Plusieurs militants veulent organiser un blocage pour le « respect des libertés et des droits fondamentaux » à l’image de celui déjà mis en place par les routiers canadiens qui bloquent depuis près de 13 jours la capitale d’Ottawa.
En France, les manifestants comptent rallier Paris depuis plusieurs grandes villes du pays dès ce vendredi 11 février pour rejoindre ensuite Bruxelles ce lundi 14 février pour une « convergence européenne ».
Une manifestation interdite à Paris
La préfecture de police de Paris, a publié un arrêté ce jeudi 10 février qui interdit cette manifestation de masse non déclarée dans la capitale. Aucun rassemblement n’est donc autorisé du vendredi 11 février au lundi 14 février inclus comme il est indiqué sur le communiqué de presse.
Les personnes qui tenteraient d’enfreindre ces règles, s’exposent à des sanctions pouvant aller jusqu’à :
- 4500 euros d’amende.
- deux ans de prison.
- L’immobilisation et de la mise en fourrière du véhicule utilisé pour commettre un délit d’entrave.
- La réduction de moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.
- La suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans au plus.
Le ou les organisateurs de ces « Convois de la liberté », s’exposent quant à eux de sanctions pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement, d’une amende de 7500 euros. Les personnes qui tenteraient de bloquer la capitale pourraient également faire l’objet d’une contravention de quatrième classe à savoir une amende minorée à 90 €, une amende forfaitaire à 135 €, une amende majorée à 375 € et une amende maximale pouvant atteindre 750 €.
Les autorités ont déjà annoncé que des policiers seraient présents en nombre pour empêcher les blocages des axes routiers. Des policiers qui verbaliseront ou interpelleront systématiquement tous les contrevenants qui ne respectent pas l’arrêté mis en place par la préfecture de police de Paris.
Par Jérémy Renard