Affaire Jubillar : Cédric Jubillar a reconnu avoir frappé son fils à plusieurs reprises

Cédric Jubillar et sa nouvelle compagne (Capture Youtube)

Le mari de Delphine Jubillar qui est actuellement placé en détention pour le meurtre de son sa femme, a reconnu avoir donné parfois des « calottes » derrière la tête de son fils.


Placé en détention depuis plusieurs mois pour le meurtre de sa femme Delphine Jubillar, Cédric Jubillar continue pourtant de clamer son innocence.

Si aucune piste n’a permis de retrouver le corps de l’infirmière de 33 ans, portée disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, le mari de Delphine avait de nouveau été auditionné le 3 décembre dernier par les enquêteurs.

Au cours de son audition, Cédric Jubillar avait reconnu avoir donné « des coups de pied aux fesses » de son fils Louis et qu’il ne savait pas « comment le prenait Delphine ».

Cette dernière aurait de son côté déclaré à ses amis qu’elle avait « honte » de son mari lorsque celui-ci s’en prenait à leur fils âgé de 6 ans.

De son côté, le magazine Paris Match qui avait enquêté sur cette affaire, avait interrogé des amies de la jeune femme portée disparue. Des amies qui avaient indiqué à nos confrères que le petit garçon du couple était régulièrement frappé par son père : « Il recevait son lot de branlées, fessées et coups de pied très sévères. » avaient expliqué les trois jeunes femmes, proches de Delphine Jubillar.

Quand à Cédric, celui-ci a admis avoir donné parfois des « calottes » derrière la tête de son fils, précisant toutefois qu’il n’avait « jamais été violent ».

Une autre amie de Delphine Jubillar, a quant à elle expliqué au Parisien, avoir été témoin des violences commises par Cédric sur son fils : « À trois reprises, je l’ai vu subir des fessées très violentes données par son père. Je me souviens d’une en particulier. Il s’était servi d’une tong pour taper sur les fesses de son fils. Le geste était choquant, mais la force avec laquelle Cédric frappait l’était encore plus. » a déclaré cette dernière au quotidien, précisant qu’elle s’était interposée afin que ce dernier arrête de s’en prendre à son fils.

Par Jérémy Renard

Jérémy Renard: