C’est par un communiqué de son avocat, que la famille d’Yvan Colonna a annoncé son décès, comme le précise BFMTV.
Le militant Corse est décédé des suites de ses blessures ce lundi 21 mars 2022 à l’hôpital Nord de Marseille, 19 jours après l’agression dont il a été victime à la maison centrale d’Arles où il y purgeait sa peine pour le meurtre du préfet Claude Érignac, commis le 6 février 1998 à Ajaccio.
C’est par un communiqué de son avocat, que la famille d’Yvan Colonna a annoncé le décès du militant indépendantiste Corse qui était âgé de 61 ans.
Rappel des faits
Le 2 mars 2022, il est environ 10h10 quand Yvan Colonna qui se trouve seul dans la salle de sport de la maison centrale d’Arles, est violemment agressé par Franck Elong Abé. Un codétenu chargé de l’entretien de la salle. L’homme âgé de 36 ans et originaire du Cameroun, a étouffé le militant avec des sacs en plastique et de serviettes. Victime d’une longue strangulation, Yvan Colonna, avait été conduit en urgence à l’hôpital d’Arles avant d’être ensuite transféré vers l’hôpital de nord de Marseille avant d’être annoncé comme mort, puis en état de mort cérébrale par la suite.
Le 6 mars dernier, une information judiciaire avait été ouverte pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteur terroriste », comme l’avait annoncé le procureur de la République antiterroriste.
De violentes manifestations en Corse
De son côté, le Premier ministre, Jean Castex, avait annoncé le 8 mars dernier, avoir levé son statut de détenu particulièrement signalé suite à sa « situation médicale ».
La violente agression d’Yvan Colonna avait engendré d’importantes manifestations en Corse, en soutien envers le militant indépendantiste. Les manifestants s’étaient affrontés durant plusieurs jours avec les forces de l’ordre, mettant en cause l’État français dans la protection du détenu.
Par Jérémy Renard
Source : (Wikipedia)