Depuis quelques heures, les réseaux sociaux sont en émois après la mort d’un jeune homme qui a été percuté par un tramway à Bobigny quelques instants après avoir été agressé.
Les faits remontent au 17 février à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Ce soir-là, Jérémy Cohen, qui est de confession juive, est décédé après avoir été percuté par un tramway alors qu’il tentait de prendre la fuite juste après avoir été agressé par plusieurs individus.
Une enquête avait alors été ouverte par le parquet de Bobigny pour « homicide involontaire » avant que l’information ne soit relayée par le Parisien qui avait évoqué un accident survenu entre les stations Liberation et La Ferme. De son coté, la RATP avait de son côté précisé que le jeune homme avait traversé les voies en dehors des traversées piétonnes.
Eric Zemmour remet l’affaire au grand jour qualifiant les faits d’« Affaire étouffée »
Ce lundi 4 avril, c’est un tweet du candidat à la présidentielle du parti Reconquête, Eric Zemmour, qui a relancé cette affaire. « Pourquoi aucun média, ni aucun politicien, ni aucun membre du gouvernement ne parle de la mort de Jérémy Cohen, tabassé par des racailles ? » a écrit l’ex journaliste et polémiste sur son compte Twitter.
Le candidat d’extrême droite qui a qualifié les faits « d’Affaire étouffée ». De son côté, Marine Le Pen évoque un meurtre « antisémite » après la publication d’une vidéo partagée sur les réseaux sociaux qui permet d’en dire plus sur les circonstances des faits. Dans cette dernière qui a été filmée par un témoin (mais que nous ne diffuserons pas par respect pour la famille de la victime), on peut-y voir la victime frappée et mise au sol par plusieurs individus.
Après plusieurs minutes, Jérémy Cohen parvient à se défaire de ses agresseur et prend la fuite en direction de la voie de tramway. C’est alors que l’un d’eux vient le percuter de plein fouet. Le jeune homme s’écroule alors au sol et ne semble alors plus donner signe de vie.
Suite aux faits, une deuxième enquête avait été ouverte en parallèle pour « violences volontaires en réunion » comme le soulignent nos confrères de BFMTV. Le procureur de Bobigny, Eric Mathais, avait ouvert un information judiciaire le 29 mars dernier pour « violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner. » après avoir recueilli de nouveaux éléments dans l’enquête.
Une enquête qui est toujours en cours et confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour faire toute la lumière sur cette affaire pour ainsi comprendre les circonstances de cette agression.
Les candidats d’extrême droite s’interrogent toutefois sur les motifs de la mort de Jérémy Cohen. Le jeune homme est-il mort pour fuir les racailles ?, mort parce qu’il était juif ?, se questionne Eric Zemmour sur Twitter.
« Ce qui était présenté comme un accident pourrait être un meurtre antisémite. Comment expliquer le silence sur cette affaire et ses motivations? » a écrit de son côté la candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen.
Le père de Jérémy C. sort du silence « Mon fils vivait bien »
Invité ce lundi 4 avril sur BFMTV, Gérald Cohen a souhaité s’exprimer suite au décès de son fils pour que justice soit faite : « A un moment donné, on s’est retrouvé dans le vide niveau juridique et enquête et donc moi j’ai demandé l’aide à ceux qui pouvaient m’aider. » confie le père de la victime qui explique avoir alors sollicité l’aide d’Eric Zemmour.
« J’ai demandé effectivement à Eric Zemmour si il pouvait nous aider dans le cadre de l’enquête pour faire quelque chose et il a essayé de nous aider (…) pour pas que l’enquête soit étouffée. » a poursuivi ce dernier.
Par La Rédaction