Le drame a été évité de peu ce mardi matin à l’aéroport de Roissy-CDG quand un avion Air-France a manqué de se cracher lors de son approche finale.
Grosse frayeur ce mardi pour le vol d’Air France AF011 qui a frôlé le crash lors de son atterissage à l’aéroport de Roissy-Charles-De-Gaule. Selon Le Point qui révèle l’information, le Boeing 777, qui reliait New-York à Paris, n’a plus réagi aux commandes alors qu’il était en phase d’approche finale sur la piste.
Fort heureusement, les pilotes ont pu remettre les gaz avant de revenir se présenter sur la piste et atterrir en toute sécurité après être parvenu à maîtriser la panne dont les circonstances sont pour le moment inconnues, précisent nos confrères.
Dans la vidéo ci-dessous publiée sur la chaîne Youtube Airlive, on peut-y entendre les pilotes échanger avec la tour de contrôle de l’aéroport, ces derniers expliquant rencontrer un problème technique avec les commandes tout en maîtrisant leur calme : « On a remis les gaz mais 4000 pieds, on va les maintenir, on vous rappel. » lance l’un des deux pilotes à la tour de contrôle. Puis le deuxième pilote prend la parole : « Air France 011, on a remis les gaz suite à un problème de commandes de vol. » avant que ce dernier n’ajoute : « L’avion a fait à peu près n’importe quoi (…) »
Un enregistrement qui témoigne de la maîtrise du contrôleur aérien et des deux pilotes de la compagnie Air France face à la situation qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses si ces derniers n’avaient pas pu remettre les gaz.
La BEA ouvre une enquête à la suite de cet incident grave
Suite à l’incident grave qui s’est produit sur le vol AF011, le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la Sécurité de l’Aviation civile a annoncé l’ouverture d’une enquête de sécurité pour faire toute la lumière sur ce problème technique qui a contraint les pilotes du Boeing 777 a enclencher les gaz après la non réponse des commandes.
La BEA qui évoque une « instabilité des commandes de vol en finale, remise des gaz, dureté des commandes et oscillations de trajectoire. »
Par Jérémy Renard