La militante âgée de 38 ans s’en était violemment prise à un sapeur-pompier pendant la manifestation du 1er Mai à Paris.
Elle va devoir répondre de ses actes devant la justice. La jeune femme de 38 ans qui était dans le cortège de la manifestation du 1er Mai et qui avait agressé un pompier en intervention à Paris, doit être jugée devant le tribunal correctionnel de Paris ce mercredi 4 mai 2022.
La femme qui serait une « street medic » ayant pour rôle de soigner les manifestants au cours des manifestations entre militants et policiers, travaillerait également dans le milieu médical selon les informations de BFMTV.
Cette dernière, qui habiterait en Seine-Saint-Denis, est connue des autorités pour différents faits de violences qu’elle aurait déjà commis lors de manifestations de Gilets jaunes et d’antivax, en 2020 et 2021.
Ce dimanche 1er Mai, cette femme a de nouveau basculé dans la violence lorsqu’elle s’en est prise à l’un des pompiers qui avaient été envoyés dans le cortège de la manifestation, pour éteindre un feu de palette allumé par des manifestants. Dans une vidéo qui a été très largement relayée sur les réseaux sociaux, on pouvait-y voir la jeune femme, casque orange vissé sur la tête et sac à dos de secouriste rouge sur le dos, venir frapper au visage le pompier présent en tête de la colonne.
Cette dernière avait ensuite été interpellée quelques instants plus tard par la police. Nos confrères de BFMTV précisent que la femme suspectée d’avoir frappé un pompier, avait tenté de d’opposer une résistance lors de son interpellation.
Une enquête avait immédiatement été ouverte à la suite de cette violente agression pour « violences sur personne chargée d’une mission de service public » , « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » et « rébellion ».
Le sapeur-pompier qui a été frappé, a quant à lui décidé de porter plainte, précise de son côté France Inter.
Après avoir été placée en garde à vue pendant près de 48 heures, la jeune femme doit faire l’objet d’une comparution immédiate et être jugée ce mercredi 4 mai devant le tribunal correctionnel de Paris.
Par La Rédaction