Le ministre de l’Intérieur a réagi peu de temps après avoir eu connaissance de l’autorisation du port du burkini dans les piscines de la ville de Grenoble, par le conseil municipal de la ville.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié ce mardi « d’inacceptable provocation communautaire, contraire à nos valeurs. » après la décision ce lundi, par le conseil municipal de Grenoble, d’autoriser dans l’ensemble de ses piscines, le port du burkini.
Dans un tweet publié ce mardi sur les réseaux sociaux, Gérald Darmanin explique avoir « donné instruction au préfet de déférer en » déféré laïcité « , la délibération permettant le port du » Burkini » ». Ce dernier qui précise que le « cas échéant » pourra « en demander le retrait ».
De son côté, le préfet de l’Isère avait fait savoir dimanche soir, peu de temps avant la délibération des membres du conseil municipal, qu’il saisirait le tribunal administratif de Grenoble afin de bloquer cette mesure, sur instruction du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
L’autorisation du port du burkini dans les piscines de Grenoble divise la classe politique. Depuis 2019, l’association Alliance citoyenne avait multiplié les opérations coup de poings dans les piscines grenobloises afin de faire passer son message pour autoriser le port du burkini. Ce lundi, après avoir eu connaissance de l’autorisation du port de ce maillot de bain musulman, les militantes ont exprimé leurs joies comme en témoignent les images ci-dessous.
Par Jérémy Renard