Vaucluse : elle drogue ses enfants de 4 et 7 ans puis les étouffes à l’aide de sacs plastiques à Cavaillon

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Une femme de 45 ans comparait depuis ce lundi devant la Cour d’Assises du Vaucluse pour le double infanticide qu’elle a commis le 28 octobre 2019 à Cavaillon.


Sandrine a commis l’impensable. Cette femme âgée de 45 ans est jugée depuis ce lundi devant la Cour d’Assises du Vaucluse pour le double meurtre de ses enfants qu’elle a commis en 2019 dans la commune de Cavaillon.

Cette dernière qui officiait en tant que directrice d’un laboratoire d’analyse médicale, était séparée depuis près de deux ans de son compagnon. La femme vivait toujours dans le domicile familiale et le père de famille s’était quant à lui installé dans un appartement.

Ce dernier appelait tous les jours ses deux enfants âgés de 4 et 7 ans pour prendre de leurs nouvelles jusqu’à cette terrible soirée du 28 octobre 2019. Ce soir-là, Florian (le papa) âgé de 34 ans tente de joindre son ex-femme, sans succès.

En dépression depuis plusieurs mois

L’homme qui a pressenti que quelque chose avait pu arriver, s’est alors précipité au domicile de son ex-compagne avant de découvrir l’horreur dans l’une des chambres du domicile. Dans la pièce, gisaient allongés sur le lit, les corps des deux enfants et de Sandrine.

Les secours arrivés sur place, sont parvenus à réanimer la mère de famille mais n’ont pu que constater les décès des deux enfants Thibaud (4 ans) et de sa grande sœur Laureen (7 ans). Selon le Dauphiné Libéré, Sandrine a drogué ses deux enfants avec des benzodiazépines, des médicaments qui ralentissent l’activité cérébrale avant de les étouffer à l’aide de sacs plastiques avant de tenter de mettre fin à ses jours.

La mère de famille, qui souffrait de dépression, n’aurait pas supporté la séparation avec son ex-compagnon, comme elle l’a expliqué dans un courrier avant de commettre l’irréparable.

La quadragénaire est jugée depuis ce lundi 23 mai devant la Cour d’Assises du Vaucluse. Le verdict devrait être connu ce mercredi. La mère de famille risque la réclusion criminelle à perpétuité.

Par Jérémy Renard

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