L’enseigne de prêt-à-porter féminin, Camaïeu, a été placée ce lundi 1er août en redressement judiciaire.
L’entreprise de distribution de prêt-à-porter, a été placée ce lundi 1er août en redressement judiciaire par le tribunal de Lille, a annoncé sa direction auprès de l’AFP. Selon France Info, l’enseigne était en cessation de paiement deux ans après sa reprise par la Financière immobilière de Bordeaux.
L’enseigne qui emploie 2571 salariés, connait depuis le milieu des années 1990, des problèmes financiers. L’entreprise était passée de main en main à plusieurs reprises à partir des années 2000 et n’avait pas été épargnée par la crise du Covid-19 en voyant la fréquentation de ses magasins fortement baisser.
Camaïeu dit travailler sur un « plan de continuation » tout en assurant son objectif qui est de « de préserver l’activité de l’entreprise et de la marque Camaïeu » explique la direction à nos confrères de l’AFP.
Le rachat de Camaïeu par la Financière immobilière bordelaise
Le 17 août 2020, le tribunal de commerce de Lille avait annoncé sa décision de valider l’offre de reprise de l’enseigne par la Financière immobilière bordelaise, la FIB. Celle-ci avait ainsi repris 511 magasins et 2619 salariés sur les 634 magasins et 3146 salariés que comptait l’entreprise, dont 438 au siège à Roubaix. Une offre de reprise portée à deux euros.
Un an après ce rachat, le groupe FIB avait engagé un plan de transformation afin de permettre un retour à l’équilibre des comptes pour 2022. Mais ce plan a été contrarié par l’arrivée de la pandémie de Covid-19 qui a contraint l’enseigne a être mise en redressement judiciaire.
Par La Rédaction