Depuis le début de l’année 2022, on constate une poursuite de la hausse des prix dans l’immobilier français. D’autre part, le volume de l’activité résidentielle accuse une certaine diminution consécutive à la baisse des transactions. Selon les experts, on devrait assister à une dégradation de la conjoncture en 2023 en raison de la hausse des taux, de la nouvelle réglementation énergétique et de la contraction des opérations des ménages. L’année prochaine devrait ainsi être marquée par une accentuation de la chute des volumes et finalement par un recul des prix des logements.
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À la suite, nous dressons un tableau global des prévisions de l’immobilier français en 2023.
L’immobilier français pour 2023
État des lieux : repli du marché immobilier
Les experts constatent au premier trimestre 2022 une poursuite de la hausse des prix immobiliers et un record des nouveaux crédits à l’habitat (9% de hausse par rapport à l’année dernière). Toutefois, on assiste à un repli significatif du marché en volume. Dans l’immobilier ancien, le niveau très élevé des transactions se poursuit mais accuse une légère baisse depuis un semestre. D
Dans l’immobilier neuf, on constate une stagnation des mises en chantier en raison de la rareté du foncier, de l’accumulation des normes et de certains élus réticents à octroyer des permis de construire. D’autre part, les difficultés conjoncturelles pèsent également sur l’immobilier neuf. On assiste en effet à des pénuries d’approvisionnement de main-d’œuvre et à une hausse des coûts.
Les projets des ménages influencés par le contexte socio-économique
D’une manière générale, la crise sanitaire n’a pas eu d’effets trop importants sur l’aspiration des ménages français à souhaiter acquérir un logement. L’image de l’immobilier en tant qu’investissement prometteur n’a pas non plus été entamée par le contexte socio-économique difficile. Les consommateurs français continuent de percevoir l’immobilier comme un actif réel permettant de se prémunir contre la dévalorisation de la monnaie.
Cependant, les effets de la poussée de l’inflation sur le pouvoir d’achat augurent une période vigilance à l’égard des projets immobiliers en France. Ainsi, seuls 21% des Français considèrent que la période actuelle est favorable à l’acquisition d’un bien immobilier, soit un pourcentage bien en-deçà du seuil plus bas de la crise sanitaire. D’autre part, on assiste à une stagnation du pourcentage de ménages (18%) projetant d’acheter une résidence principale. Enfin, étant donné la vulnérabilité accrue des ménages français à cause de l’inflation, les primo-accédants, les jeunes ménages et les catégories plus modestes freinent nettement leurs projets immobiliers.
Hausse des taux d’intérêt et transition énergétique
Outre la conjoncture socio-économique, deux autres facteurs influent sur le marché résidentiel et le transforment durablement.
Dans un premier temps, après une baisse continue de près de 4 décennies, on assiste en 2022 à une hausse des taux d’intérêt. Cette hausse pèse sur la solvabilité des ménages français les obligeant à reconsidérer leur projet immobilier d’un point de vue financier. Cette hausse explique en outre la fin du moteur principal provoquant la montée des prix immobiliers en France.
En second lieu, la mise en œuvre de la nouvelle réglementation énergétique française reposant dorénavant sur la contrainte et la pénalisation a eu un impact sur les prix des logements. En effet, plusieurs mesures ont été prises à l’encontre de 4,8 millions de biens classés énergétiquement en F et G afin qu’ils retrouvent la totalité de leurs usages potentiels. Selon les experts, ces contraintes sur le locatif devraient accélérer la mise sur le marché de ces biens. Par conséquent, il est possible que l’écart de prix entre les biens classés F et G et les logements appartenant aux autres catégories de DPE devienne plus important.
Qu’attendre du marché résidentiel en 2023 ?
En 2023, les facteurs cités précédemment devraient entraîner une contraction des projets des ménages français. En 2022, on devrait assister ainsi à une diminution de 5% des transactions dans l’immobilier ancien, contre une baisse de 9% des transactions l’année prochaine. Par ailleurs, les problèmes d’approvisionnements, les augmentations importantes des coûts et les difficultés d’obtention des permis en zones urbaines devraient provoquer un repli de la construction de logements neufs en 2023.
D’autre part, l’année prochaine devrait être marquée par une baisse des prix moyens d’environ 3% suite à la hausse des taux d’intérêt, à la diminution du pouvoir d’achat et à la mise en œuvre de la réglementation énergétique.
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