Un couple et une troisième personne complice sont jugés ce jeudi 10 novembre pour des faits de viols sur leur chienne âgée de 3 ans qui auraient été commis entre 2018 et 2019. L’association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux » s’est constituée partie civile.
Ce jeudi 10 novembre, un couple se retrouve devant le tribunal correctionnel d’Evreux pour des faits de viols commis sur leur chienne Mya, âgée de seulement trois ans. Selon l’association Stéphane LAMART, les faits se sont produits entre le 1er décembre 2018 et la 14 juin 2019 à Cintray, une commune située dans l’Eure-et-Loir.
Un couple libertin a déposé plainte à la gendarmerie de Verneuil d’Avre et d’Iton contre un homme suite à des menaces de mort. Au cours des auditions, les enquêteurs ont découvert que le couple de libertin faisait des vidéos pornographiques et zoopornographiques avec leur animal de compagnie, à savoir une Dogue des Canaries âgée de 3 ans. La femme envoyait ensuite les vidéos à cette troisième personne qui l’aurait ensuite menacé de mort parce que cette dernière souhaitait mettre fin à leur liaison.
La femme filmait les rapports sexuels de son mari et de sa chienne
Au cours des investigations, les enquêteurs ont découvert dans le téléphone portable de la femme, une vingtaine de vidéos de zoophilies mettant en scène son mari et sa chienne. Dans une première vidéo, « le mari tentait de pénétrer sexuellement la chienne avec brutalité. La femme filmait les scènes et donnait les consignes. » explique l’association Stéphane LAMART qui milite pour « Pour la défense des droits des animaux ». Dans une autre de ces vidéos, « le mari doigtait sauvagement la chienne, le pauvre animal avait la queue relevée scotchée à son dos et les pattes arrière attachées avec des menottes. La chienne était violentée à de nombreuses reprises et parfois droguée. La femme envoyait ensuite les vidéos à son amant (…) » précise l’association.
Suite aux faits, la chienne avait été immédiatement retirée du couple puis recueillie au Refuge des Orphelins de l’association Stéphane LAMART, à Aunay-sur-Odon dans le Calvados (14).
« La chienne est en famille d’accueil, donc cela se passe bien aujourd’hui et la personne qui s’en occupe souhaiterait même l’adopter, donc on attend avec impatience la confirmation du jugement qu’on aura bien la garde du chien. » nous confie Stéphane LAMART que nous avons joint par téléphone.
L’association souhaiterait interdire la pratique de la zoophilie dans les sexes shop !
« Moi ce que je trouve anormal dans notre pays, (on a la loi qui interdit la zoophilie et heureusement) mais vous allez dans n’importe quel sexe shop et vous allez retrouver des dvd avec des scènes de zoophilie. » nous explique Stéphane LAMART qui souhaiterait mettre fin à la vente de ces produits dont le visionnage n’est pas réprimé aujourd’hui en France.
« Nous on va militer pour interdire toute importation et exportation d’images et que tous les sexes shop retirent ce genre de scènes. » ajoute le spécialiste de la défense animalière.
L’association de Stéphane LAMART espère plus de fermeté de l’état concernant les affaires de maltraitance animalières lorsque l’on sait que 70% d’entre elles restent classées sans suite, aujourd’hui en France.
Le couple risque une amende de 75.000 € et jusqu’à quatre ans d’emprisonnement pour les faits qui leurs sont reprochés.
Jérémy Renard