Saez se confie que ses endettements, et alarme l’industrie de la musique.
Sur scène au Zénith de Paris ce jeudi 29 décembre 2022, discret dans les médias et les plateaux qu’il fuit, Saez n’a pourtant pas la langue dans sa poche. Son plus gros succès « Jeune et Con » sorti en 2000 en est la preuve.
Disparu de la scène pendant plusieurs années pour des raisons de santé après son concert au Zénith de Clérmont-Ferrand, qu’il avait quitté en plein show, le chanteur, auteur et compositeur avoue au Parisien ses excès d’alcool et de tabac qui le rongent petit à petit.
Mais ce qui préoccupe le plus l’artiste sont ses problèmes d’argent. Il ne manque pas d’en alarmer la cause.
« Les ventes de disques ont chuté, si j’en vends 15 000, c’est bien. Je suis endetté… Je ne fais que rembourser des dettes depuis quinze ans. »
En effet, l’éclosion des plates-formes de streaming payant prennent le dessus sur les disquaires et les écrasent. Véritable révolution du marché de la musique, il devient plus naturel de prendre un abonnement chez Spotify que d’acheter un CD.
Le récent retour des vinyles considérés comme « vintage », longtemps laissés au placard est peut être la preuve que les CD redeviendront un jour à la mode.
En attendant, Saez ne perd pas de ses valeurs, et précise n’avoir jamais accepté de baisser le salaire de son ingénieur du son et des musiciens avec qui il travaille.
Johana Bailly