Carburant, cigarette, démarchage téléphonique… Ce qui change à partir de ce 1er mars

Démarchage téléphonique, hausse des cigarettes, ce qui change au 1er mars 2023 / Pixabay

Augmentation du paquet de cigarette, encadrement des démarchages téléphoniques, plafonnement du prix du carburant… De nombreux changements sont attendus à partir du 1er mars 2023.


Le mois de mars débute et amène avec lui une vague de mesures qui vont entrer en vigueur à partir de ce mercredi 1er mars.

Le litre de carburant plafonné à 1.99 euro chez Total Energies

A partir du 1er mars et jusqu’à la fin de l’année, le litre de diesel et d’essence est plafonné à 1.99 euros dans toutes les stations TotalEnergies. Cette mesure exclut en revanche les produits haut de gamme Excellium diesel et sans plomb 98.

Le démarchage téléphonique interdit les soirs et week-ends

Le démarchage téléphonique sera interdit les week-end et les jours fériés à compter du 1er mars. Les horaires de démarchage sont également instaurés : les démarcheurs ne seront autorisés à appeler les clients que de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures.

De plus, une même personne ne pourra être sollicitée par un démarcheur téléphonique plus de quatre fois par mois par la même entreprise.

Puis, « lorsque le consommateur refuse ce démarchage lors de la conversation, le professionnel s’abstient de le contacter ou de tenter de le contacter avant l’expiration d’une période de soixante jours calendaires révolus à compter de ce refus ».

Ne pas respecter ces règles pourra être sanctionné de 75.000 euros d’amende.

Hausse du prix du tabac

Comme l’avait expliqué Elisabeth Borne en septembre dernier, le prix du paquet de cigarettes augmente avec l’inflation. Certains paquets de 20 cigarettes dépassent les 11 euros à partir du mois de mars. On compte le paquet de Marlboro Gold qui passe de 10.50 euros à 11.50 euros et le paquet de Philip Morris Bleue passe de 10,2 euros à 11 euros.

L’Etat réduit le remboursement des tests Covid

Les tests Covid ne seront plus entièrement et systématiquement pris en charge par la Sécurité sociale auprès des Français vaccinés, même si ce remboursement intégral sera maintenu pour certaines catégories, comme par exemple les plus âgés, a annoncé mardi le gouvernement.

« Le ralentissement notable de la circulation du virus SARS-CoV-2 permet d’adapter la stratégie de dépistage en la rapprochant des règles de prise en charge de droit commun », explique le ministère de la Santé dans un arrêté paru au Journal officiel (JO). 

Cependant, une catégorie de la population pourra toujours se faire tester gratuitement sans ordonnance : les personnes de plus de 65 ans, les mineurs et les soignants. Ce sera aussi possible pour les personnes souffrant d’une pathologie qui nécessite un traitement long ou coûteux. Enfin, le test sans ordonnance restera gratuit si une campagne de dépistage est organisée au niveau local.

Léa Behnous: