Alors que l’examen de la réforme des retraites se poursuit au Sénat, une grande journée de mobilisation aura lieu ce mardi 7 mars. Point sur les différents secteurs concernés.
Transports
Le taux de gréviste attendu est le plus important à la SNCF et à la RATP. Un trafic « très perturbé » est annoncé pour la journée de demain. Un train sur cinq circulera en moyenne pour les TGV Inoui et Ouigo avec, dans le détail, un sur cinq sur l’axe Nord (dont un train sur deux sur l’axe Paris-Lille), l’axe Est et l’axe Atlantique, un sur trois sur l’axe Sud-Est, un sur quatre sur les Ouigo et un sur dix de province à province.
La SNCF précise que son préavis commence le lundi 6 à partir de 19h et recommande «aux voyageurs qui le peuvent d’annuler ou reporter leurs déplacements prévus ce jour, et de privilégier le télétravail»
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a appelé tous les français qui le peuvent à télétravailler. « Les choses ne s’arrêteront sans doute pas le 7 mars au soir ou le 8 mars au petit matin. » suppose-t-il.
Écoles
Est également attendu un fort taux de mobilisation dans l’éducation nationale et dans les services publics. Dans le primaire, plus de 60% de professeurs grévistes devraient être mobilisés pour demain.
Blocages routiers
Alors que certains radars ont déjà été mis hors de service par la CGT Energie, certains chauffeurs prévoient des opérations de blocages sur les routes. Au programme, probablement des opérations escargot sur les voies rapides et des ronds-points pourraient aussi être bloqué.
Energie
Dimanche, peu après 16 heures, les réductions de production atteignaient plus de 5000 mégawatts sur les centrales nucléaires, hydroélectriques et thermiques, soit l’équivalent de cinq réacteurs nucléaires.
Les syndicats CGT de Thales, Valeo, Stellantis, ArcelorMittal, Forvia, Airbus, Safran et Renault ont également appelé à se mobiliser. Pour rappel, les différentes industries de la métallurgie emploient constituent environ 1,5 million de salariés.