Depuis ce mardi 7 mars, ce sont entre 1,28 et 3,5 millions de Français qui se sont rassemblés pour lutter contre le projet de réforme des retraites ; promesse et étape phare du deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron. Les grévistes promettent de ne pas flancher et cette fois-ci les étudiants joignent le front.
C’est un nouvel épisode de grève que connaît la France ce début de semaine. Cours annulées, distanciel, télétravail : c’est le quotidien incertain que vivent des milliers d’étudiants.
Depuis le « blocus challenge » instauré par le député Louis Boyard, de nombreux établissements scolaires ferment leurs portes par mesures de sécurité. Plusieurs campus universitaires se retrouvent complètement bloqués comme les services de santé étudiants, les services du Crous et les bibliothèques universitaires qui sont à leur tour paralysés, laissant certains étudiants dans l’urgence.
Ainsi, plusieurs villes étudiantes comme Nancy et Nantes voient la majorité de leurs services à l’arrêt suite aux grèves de personnels et des blocus étudiants.
En parallèle ce sont également les transports en commun et plus particulièrement les services de la SNCF qui paralysent les usagers. Face à cette situation particulièrement compliquée, la SNCF recommande « d’annuler ou de reporter les déplacements prévus le 9 et le 10 mars » puisqu’aucun transport de substitution n’est mis en place. On compte seulement 2 TER sur 5 qui circulent sur le territoire ce jeudi 9 mars.
Pendant que les suppressions des métros RER, trains TER, TGV se multiplient et que de nombreuses écoles et universités ferment leur portes, une nouvelle date de rassemblement semble déjà se dessiner ce samedi 11 mars.
Jade Casa