Retraites. Pour Bernard de la Villardière « Les gens pleurnichent car ils vont travailler deux ans de plus… Le travail c’est la vie ! »

Bernard de la Villardière au micro de Sud Radio / Capture Sud Radio

La réforme des retraites est actuellement au centre de tous les débats, même chez les personnalités qui n’y vont pas par quatre chemins pour donner leurs avis.


Des propos qui risquent de ne pas passer inaperçus… Invité ce lundi sur Sud Radio, le journaliste Bernard de la Villardière n’a pas mâché ses mots face aux milliers de français qui manifestent contre le 49.3 suite à la réforme des retraites.

« Quand je vois qu’on manifeste contre la réforme des retraites et que les gens pleurniches parce qu’ils vont bosser deux ans de plus, ça me désespère un peu (…) »

Bernard de la Villardière, au micro de Sud Radio – Lundi 20 mars 2023

C’est donc au micro de Sud Radio que Bernard la Villardière s’est ainsi exprimé sur ce sujet épineux qui fait débat au sein de la classe politique. Interrogé par Judith Beller, le journaliste de M6 explique :

« Quand je rentre ici en France, c’est vrai que je suis un peu… Quand je vois qu’on manifeste contre la réforme des retraites et que les gens pleurnichent parce qu’ils vont bosser deux ans de plus, ça me désespère un peu. Parce qu’il y a tellement de choses à faire aujourd’hui dans le monde ! » a déclaré Bernard de la Villardière.

« Le bureau international du travail dit que la moyenne de temps travaillé par semaine dans le monde c’est 60 heures… Nous, on est à 35… On est très très loin. Le travail c’est la vie ! Le travail c’est l’émancipation, c’est la relation aux autres, la créativité, voilà, c’est formidable. » a poursuivi ce dernier.

Le journaliste s’est ensuite exprimé sur la grève menée par les éboueurs de la ville de Paris.

« Quand j’entends dire : “Les éboueurs, c’est terrible parce qu’ils vont partir à la retraite à 59 ans ». Mais personne n’est obligé d’être éboueur toute sa vie ! » avant que ce dernier n’ajoute « C’est là où la société est mal faite. On devrait dire à un éboueur au-delà de quarante ans, s’il a fait son métier pendant dix-quinze ans, il faut lui offrir autre chose. Avec la formation continue, avec les réseaux sociaux mais aussi les moteurs de recherche, l’éducation est la portée de tout le monde. »

Jérémy Renard: