Une femme interpellée puis placée en garde à vue pour avoir insulté Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux

Emmanuel Macron présente ses vœux 2023 / Capture TF1

Valérie ne s’attendait pas à voir débarquer la police à son domicile ce vendredi 24 mars après avoir insulté le président de la République sur les réseaux sociaux.


Originaire du Nord, une femme a été interpellée à son domicile le 24 mars dernier. Selon La Voix du Nord qui relate les faits, la femme surprise de voir la police débarquer à son domicile a dans un premier temps été transportée à l’hôpital pour contrôler son état de santé. Puis, Valérie a ensuite été placée en garde à vue.

C’est au cours de sa garde à vue, que les policiers lui ont expliqué les raisons de son interpellation. Ces derniers ont reproché à la femme d’avoir écrit « Macron Ordure » devant le dépôt de déchets d’Arques. Une accusation qu’elle réfute, expliquant qu’elle s’est simplement prise en photo devant l’inscription. Mais les accusations ne s’arrêtent pas là. Les policiers ont également découvert sur le mur Facebook de Valérie, un message datant du 21 mars sur lequel on peut-y lire : « L’ordure va parler demain à 13 heures, pour les gens qui ne sont rien, c’est tjrs à la télé que l’on trouve les ordures. »

« On veut faire de moi un exemple ! »

Valérie – La Voix du Nord

Valérie reconnaîtra en garde à vue, être l’auteure de ce message tout en précisant qu’elle souhaitait faire de l’humour en écrivant «l’or dur ». Le correcteur automatique aurait été responsable de la tournure orthographique du mot. « C’est bien moi qui ai fait cette publication mais je voulais faire un jeu de mots et écrire « l’or dur », le correcteur a modifié et je n’ai pas relu avant d’envoyer. D’ailleurs, je ne le cite même pas. » expliquera-t-elle.

Des propos qui n’ont visiblement pas convaincus les enquêteurs.

Pour Valérie : « On vaut faire de moi un exemple » explique la femme militante qui poste régulièrement des vidéos en rapport avec l’actualité liée à la réforme des retraites. « Je ne suis pas l’ennemi public n°1 raconte-t-elle. »

La femme sera jugée le 20 juin prochain devant le tribunal pour outrage et insulte sur personne dépositaire de l’autorité publique.

La Rédaction: