L’ensemble des syndicats sont à nouveau dans les rues pour protester contre la réforme des retraites pour cette 11ème journée de mobilisation.
Cette 11ème journée de mobilisation est particulièrement suivie dans tout le pays, ce 6 avril 2023. Les syndicats avaient prévu cette nouvelle journée de mobilisation alors que dans huit jours, le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision finale sur le sujet des réformes des retraites.
Si le trafic ne semble pas trop perturber du côté de la SNCF et la RATP, plusieurs blocages sont en cours sur le territoire. A commencé par la circulation en Ile-de-France où certains axes provoquent des embouteillages tout comme à Lyon ou à Rennes.
Le périphérique lyonnais qui a quant à lui été complètement bloqué par des barricades placées sur les voies de circulation ainsi que par l’envahissement des voies par les manifestants. Le périphérique de Toulouse connait aussi d’importants ralentissements à cause de blocages similaires.
A Brest, le cortège est impressionnant comme en témoignent les images publiées sur les réseaux sociaux.
A Paris, plusieurs centaines de manifestants ont pris d’assaut le siège de BlackRock pour exprimer leur mécontentement face à la réforme des retraites avant que ces derniers ne reprennent le chemin du cortège.
A Marseille, le cortège est impressionnant et les manifestants en nombre pour cette onzième journée de mobilisation.
Ce mercredi, les leaders des huit principaux syndicats s’étaient rendus à Matignon dans le but de demander clairement le retrait de la reforme, précisant qu’ils refuseraient de « tourner la page » et « d’ouvrir, comme le propose le gouvernement, d’autres séquences de concertation. » Elisabeth Borne qui avait répondu aux syndicats qu’elle n’envisageait pas « d’avancer sans les partenaires sociaux. »
Le président de la République, est quant à lui en déplacement en Chine ce jeudi jusqu’à samedi. Son entourage a de son côté assumé un projet « porté démocratiquement » et rejette la responsabilité de l’échec du dialogue avec plusieurs syndicats dont la CFDT qui n’ont pas souhaité trouver un « compromis ». La CFDT qui a depuis réagi à ces propos : « Stop à la provocation. » comme l’a fait savoir ce jeudi, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT au micro de RTL.