Comportement de Louis Boyard à l’Assemblée : « Vous n’aviez pas bu, vous n’aviez pas fumé ?  » lui demande ‘Apolline de Malherbe sur BFMTV

Louis Boyard, face à Apolline de Malherbe, ce mercredi sur BFMTV / Capture BFMTV

Invité ce mercredi matin dans l’émission d’Apolline de Malherbe sur BFMTV, le député LFI, Louis Boyard, est revenu sur son comportement à l’Assemblée nationale, ce lundi.


Ce mercredi matin, le député LFI, Louis Boyard, était l’invité d’Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC. La journaliste est revenue sur le comportement du député LFI, ce lundi à l’Assemblée nationale.

Le jeune homme de 22 ans avait interrompu le discours de la première ministre, Elisabeth Borne, en pleine séance, en criant « J’ai pas de leçons à recevoir de la majorité » à plusieurs reprises, obligeant la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a prononcer un rappel à l’ordre avec inscription au procès verbal.

Ce matin, Apolline de Malherbe est donc revenue sur cet incident. Pour sa défense, le député a déclaré : « Je suis comme tous les Français : je suis en colère. Au moment où la Première ministre prenait la parole, il y avait du bruit. La présidente de l’Assemblée nationale nous demande de nous taire. » puis d’ajouter « Je lui réponds ‘on ne se taira pas tant qu’on aura pas le droit de voter sur la réforme des retraites’. J’ai fait mon travail de député : exprimer la colère du pays ».

La journaliste lui a alors rétorqué : « Vous êtes avachi dans votre fauteuil, vous criez un peu fort. Honnêtement, vous étiez dans votre état normal ? » question à laquelle Louis Boyard lui a répondu par : « Bien sûr que oui ! »

Apolline de Malherbe a alors creusé un peu plus la question, demandant au député si celui-ci n’avait pas bu ou fumé. « C’est une drôle de question que vous me posez. Vous avez rarement vu des gens en colère ! Je peux reconnaitre quelque chose : peut-être que mon dos n’était pas assez droit. Mais en revanche la colère, aucun souci sur ce sujet. Je maintiens ce que j’ai dit. » a immédiatement rétorqué le député LFI.

Jérémy Renard: