Le monument aux morts a été tagué dans la Creuse, par quatre prénoms de jeunes qui ont été tués à la suite d’interventions policières.
Dans la nuit de samedi à dimanche, le monument aux morts de Gentioux-Pigerolles situé dans la Creuse, a été tagué par quatre prénoms de jeunes qui ont été tués au cours d’interventions policières durant ces dernières années. Sur le monument, on a pu ainsi lire les prénoms de Adama, Bouna, Zyed ou encore Nahel, le jeune homme de 17 ans tué à la suite d’un refus d’obtempérer il y a quelques jours.
Sur ce monument érigé après la Première guerre mondiale, les noms des soixante-trois victimes de la guerre 1914 à 1918 ont été partiellement recouverts de ces tags qui ont depuis été effacés.
Suite aux faits, le maire de la commune, Benjamin Simons, a annoncé qu’il allait porter plainte.
« Un monument aux morts pour la France a été souillé cette nuit à Gentioux dans la Creuse. Leur objectif, conscient ou non, est simple : remplacer nos héros, remplacer notre histoire, remplacer notre peuple. » a de son côté déclaré Eric Zemmour, Président de Reconquête, sur son compte Twitter.