Face aux propos surréalistes du ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, ce week-end, la journaliste Laurence Ferrari a vivement réagi ce lundi soir sur CNews et n’a pas été tendre avec lui…
Une réponse sans langue de bois ! Ce lundi, la journaliste Laurence Ferrari, a tenu à répondre aux propos surréalistes du ministre de l’Education nationale, Pap NDiaye, qui a clairement qualifié la chaîne d’information Cnews et la station de radio, Europe 1, de médias d’« extrême droite » au cours d’une interview donnée ce week-end à la Radio J.
« Un ministre qui n’aime pas la contradiction, qui entend donner des leçons de démocraties depuis son salon cossu des quartiers chics de Paris où les écoles publiques sont surtout bonnes pour les autres mais pas pour ses enfants (…) »
Laurence ferrari sur Cnews, lundi 10 juillet 2023
Des déclarations qui ont fait réagir bon nombre de journalistes de la chaîne d’information, comme Laurence Ferrari qui n’a pas hésité à répondre au ministre au moment où elle prenait l’antenne sur la chaîne ce lundi soir.
Quand Laurence Ferrari ne mâche pas ses mots face à Pap Ndiaye
« Ainsi donc un ministre de l’Education nationale, se permet de jeter l’anathème sur deux rédactions indépendantes, à savoir CNEWS et Europe 1 qui l’accuse d’être d’extrême droite (…) » a débuté Laurence F. qui a ajoute « Faute du moindre argument étayé, cet employé de la République, dénigre, salie, et insulte l’intégralité de ces 280 journalistes dont je salue une fois de plus le travail irréprochable et à qui je redis ma fierté de travailler quotidiennement à leurs côtés. Un ministre qui n’aime pas la contradiction, qui entend donner des leçons de démocraties depuis son salon cossu des quartiers chics de Paris où les écoles publiques sont surtout bonnes pour les autres mais pas pour ses enfants. »
La journaliste poursuit son discours : « N’aurait-il pas quelques dossiers plus urgents à traiter. Par exemple, le niveau en Français et en Math des élèves qui ne cesse de dégringoler. La réforme du lycée professionnel : raté, c’est Emmanuel Macron qui l’a annoncé. Les hausses de salaire pour les profs mal payés et surtout mal considérés. Raté encore, les enseignants ne sont pas dupes, ils sont tous seuls en première ligne. Son plan pour la mixité sociale peut-être ? remballé, avec un zéro pointé. A l’heure du bilan, rassurez-vous, il ne restera pas grand chose à garder mais rassurons-nous aussi car comme disait Michel Audiard, les conneries, c’est comme les impôts, à la fin, on fini toujours par les payer ! »
Une réponse claire et précise de la journaliste au ministre de l’Education nationale qui n’a vraiment pas été tendre avec la chaîne d’information lors de sa dernière interview donnée ce week-end à à Frédéric Haziza sur Radio J
« Il faut évidemment soutenir la mobilisation des personnels du JDD et je comprends bien qu’ils ne veulent pas entrer dans la galaxie des publications ou des médias contrôlés par un personnage qui est manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale. » avait déclaré le ministre avant d’ajouter :
« Quand vous regardez CNEWS et quand vous regardez ce qu’est devenu Europe 1, quand vous regardez cet ensemble-là, la conclusion s’impose, ce sont très clairement des publications d’extrême droite. »