Incendie dans un gîte en Alsace : l’établissement n’était pas aux normes de sécurité

Le gîte a été ravagé par un incendie ce mercredi matin à Wintzenheim (Alsace) / Capture Youtube Euronews

L’enquête se poursuit après l’incendie qui a fait 11 morts ce mercredi matin dans un gîte de vacances de Wintzenheim (Haut-Rhin).


Au lendemain du terrible incendie survenu dans un gîte de vacance en Alsace qui a fait 11 morts, dont dix personnes en situation de handicap, de nouveaux éléments sur l’enquête ont été rapportés ce jeudi par la vice-procureure de la République de Colmar, Nathalie Kielwasser.

L’établissement ne respectait pas toutes les normes de sécurité

Cette dernière qui s’est exprimée auprès de nos confrères de l’AFP, confirmant une information de France Bleu et du quotidien l’Alsace, a fait savoir que l’établissement ne respectait pas toutes les normes de sécurité pour y accueillir du public.

« Le gîte n’avait pas subi le passage de la commission de sécurité qui est obligatoire. il ne disposait pas des caractéristiques pour accueillir du public. »

« Si vous voulez conduire une voiture, il faut un permis, si vous voulez héberger du monde, il faut le passage de cette commission qui vous donne des préconisations sur la capacité d’accueil, etc. On va vous imposer un certain nombre de règles de sécurité. », a expliqué la magistrate.

Le gîte accueillait 28 personnes

Si le bâtiment qui était autrefois un grange qui a depuis été entièrement rénovée, celui-ci ne disposait toutefois pas suffisamment de détecteur de fumée face à la surface du bâtiment, comme l’a précisé la représentante du parquet. « Les détecteurs de fumée sont aux normes mais ce ne sont pas des détecteurs de fumée qu’on pose dans des structures hébergeant du public. » a poursuivi cette dernière.

Au lendemain de ce terrible drame, l’enquête se poursuit. Selon Le Figaro, Le gîte accueillait 28 personnes dont 16 se trouvaient dans les étages au moment où celui-ci a pris feu. De son côté, le maire adjoint de Wintzenheim a fait savoir que la propriétaire de l’établissement avait signé un contrat pour 16 personnes.

Cette dernière qui se trouve en état de choc, n’a pour le moment pas été placée en garde à vue à ce stade de l’enquête.

La Rédaction: