L’influenceur Jeremstar interpellé alors qu’il protestait devant le défilé Louis Vitton à Paris contre la souffrance animale

Jeremstar interpellé à Paris en marge du défile Louis Vitton / Twitter - PETA France

Jérémy Gisclon, allias Jeremstar a profité du défilé Louis Vitton, pour manifester son mécontentement contre le commerce et la vente de peaux exotiques animales.


L’ancien blogueur de téléréalité qui s’est désormais reconverti récemment dans l’enseignement, Jeremstar, a été interpellé ce lundi 2 octobre à Paris, en marge du défilé Louis Vitton pour la Fashion Week parisienne.

Le jeune homme qui œuvre également pour la cause animale auprès de l’association Peta, a mené une action cette après-midi, devant les locaux de l’entreprise Louis Vitton. Revêtu d’un costume de crocodile dont la peau a été en partie retirée, Jeremstar qui est apparu, le dos dénudé, pencarte à la main, a crié « Non à la souffrance animale » aux abords de l’évènement, avant d’être interpellé par plusieurs policiers.

Selon PETA France, Jeremstar, a également été menotté. On ignore toutefois si le jeune homme a fait l’objet d’une garde à vue.

https://twitter.com/PETA_France/status/1708831126364532997?ref_src=twsrc%5Etfw

L’association de défense animalière a de son côté réagit suite à l’action menée par Jeremstar pour le féliciter : « Merci ! Il ne recule devant rien pour nous aider à porter ce message auprès du plus grand nombre, il mérite tout notre soutien ! » peut-on ainsi lire sur le compte Twitter de Peta France.

https://twitter.com/PETA_France/status/1708834085898989579?ref_src=twsrc%5Etfw

Jeremstar a souhaité faire une action symbolique forte devant les locaux de Louis Vitton afin de demander l’achat de peaux exotiques par l’enseigne du groupe LVMH, qui permettent de fabriquer des sacs ou encore des chaussures en peau de serpent ou de crocodile. Ces dernières étant ensuite vendues par la célèbre marque de mode, Luis Vitton.

Dans une récente enquête menée par l’association PETA Asie, on pouvait-y voir les conditions déplorables dans lesquelles étaient tués des pythons qui étaient frappés à la tête avec des marteaux pour soi-disant les étourdir. Après avoir été gonflés d’eau, les animaux étaient dépecés vivants et conscients. Leurs peaux étaient ensuite vendues au groupe LVMH.

Jérémy Renard: