Menaces d’attentats en France. Les fausses alertes à la bombe se multiplient sur l’ensemble du territoire

Les grilles du château de Versailles, évacué pour quatrième fois en l'espace de quelques jours / Pixabay

Depuis quelques jours, la France connait un regain de menaces d’attentats sur ton territoire. Les fausses alertes à la bombe se multiplient dans le pays et le gouvernement prend ces fausses menaces très au sérieux.


Ce mercredi 18 octobre, de nombreux aéroports comme Rennes, Nantes, Brest, Lyon (Bron), ou encore Lille, Bordeaux, Strasbourg et Beauvais, ont été évacués à la suite de menaces d’attentats reçues par mail.

Ces menaces sont prises très au sérieux par les autorités qui ont fait face il y a quelques jours à des menaces similaires dans des musées, des établissements scolaires ou encore des gares. Le château de Versailles, a quant à lui été de nouveau évacué pour la quatrième fois en l’espace de cinq jours après de nouvelles alertes à la bombe reçues.

Des menaces qui se multiplient en France

En Bretagne, la ville de Brest a comptabilisé quarante menaces dont trente-trois sur des écoles, relate Ouest-France. Ces fausses alertes qui entraînent des protocoles d’évacuation très importants, se multiplient depuis l’attaque au couteau d’Arras, survenue le vendredi 13 octobre dernier, qui a coûté la vie à un professeur de lettres, Dominique Bernard.

Les auteurs seront retrouvés et punis

Face à la montée de ces menaces, le gouvernement qui a placé la France en « urgence attentat » il y a quelques jours, souhaite être très claire envers les auteurs de ces fausses alertes à la bombe.

Ce mercredi 18 octobre, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a fait savoir que « les petits guignols » qui sont responsables de ces fausses alertes à la bombe ou de menaces d’attentats, seront « retrouvés » et « punis ».

«Ils seront retrouvés, ils seront punis et leurs parents seront tenus de rembourser les dommages et intérêts qu’ils ont causés. » a ainsi fait savoir Éric Dupond-Moretti lors d’une déclaration à la presse depuis un centre de détention rénové à Fleury-Mérogis, dans l’Essonne.

La Rédaction: