Un homme de nationalité marocaine s’en est pris à couple de septuagénaires alors que ces derniers se trouvaient dans un centre commercial à Amboise, les blessants grièvement.
Coup de folie ou geste prémédité ? C’est ce que cherchent à comprendre les enquêteurs, après l’attaque au couteau survenue ce samedi 25 novembre dans un centre commercial situé à Amboise en Indre-et-Loire.
Ce jour-là, aux environs de 15 heures, un couple de septuagénaires qui étaient en train de faire leurs courses, ont été violemment agressés au couteau par un homme, indique un communiqué de la procureure de la République de Tours, Catherine Sorita-Minard, confirmant une information du JDD.
Les deux victimes, un homme de 78 ans et sa femme âgée de 73 ans, ont été blessés par plusieurs coups de couteau. L’une des victimes a été blessée « à la tête et au thorax », et l’autre « au cou et au thorax. », a précisé le parquet. Les deux victimes ont été prises en charges par les secours puis transportées à l’hôpital.
L’auteur et les victimes se connaissaient
Selon les éléments de la procureure, l’auteur de l’agression était armé d’un couteau de boucher. Il s’est jeté sur le couple de septuagénaires alors que ce dernier était assis à la terrasse d’une cafétéria située dans la galerie marchande. L’assaillant a immédiatement été stoppé par plusieurs employés du centre commercial. Interpellé, l’homme âgé de 54 ans et de nationalité marocaine, été placé en garde à vue pour « tentative d’homicide volontaire. » Des faits requalifiés quelques heures plus tard en « tentative d’assassinat. »
Une enquête est en cours. Selon les premiers éléments, « il semble s’agir d’un différend que le mis en cause aurait avec les victimes. », note la procureur, qui précise que l’auteur des faits et les victimes se connaissaient.
Le parquet indique de son côté que le suspect « aurait des antécédents psychiatriques » ainsi que « des antécédents judiciaires en lien avec la réglementation routière. »
L’homme déjà connu de la justice, avait été déféré en octobre dernier pour « des menaces commises au préjudice de son ex-compagne ».
L’enquête se poursuit.