Huées, bousculades, policiers à terre : retour sur la première journée compliquée du Salon de l’Agriculture en présence d’Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron n’est pas prêt d’oublier sa visite de la première journée du salon de l’Agriculture ce samedi 24 février 2024.


Une visite présidentielle qui a tourné au fiasco. Ce samedi, Emmanuel Macron s’est rendu sous très haute protection policière au Salon de l’Agriculture. Le chef de l’Etat était particulièrement attendu par de nombreux agriculteurs en colère qui n’ont pas caché leur mécontentement face au chef de l’Etat.

Macron récolte la colère des agriculteurs

En marge de la visite d’Emmanuel Macron qui aura duré plus de de 13 heures, de nombreux heurts et incidents ont éclaté. Dès 8 heures du matin, des centaines de manifestants sont parvenus à pénétrer de force dans l’enceinte de la porte de Versailles. Des heurts ont éclaté entre manifestants et policiers dans le pavillon 1, ce qui a contraint les organisateurs à repousser l’ouverture du salon à 13 heures de l’après-midi.

Emmanuel Macron qui lui est arrivé par une porte dérobée, a été mis en sécurité dans un salon avant de pouvoir à nouveau déambuler dans les allées du salon sous très bonne escorte.

Huit policiers blessés et six interpellations

De son côté, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez présent lors de cette première journée du salon de l’agriculture, a annoncé un bilan de 6 interpellations, dont 3 pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Le préfet de police déplore huit policiers blessés dont deux plus sérieusement touchés au cours de cette même journée.

Face à un groupe de journalistes, le Président de la République a dénoncé ceux qui n’avaient pas envie de « casser ou de siffler » face aux nombreux incidents et manifestations qui se sont produits en début de matinée : « Ce matin il y avait de la colère, de l’impatience, des demandes, j’ai été au contact pas pour simplement échanger mais écouter, expliquer, lancer de nouvelles actions et agir. » a ainsi déclarer le chef de l’Etat.

Jérémy Renard: