Législatives 2024 : Non, la gauche ne pourra pas gouverner sans majorité absolue !

Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 8 juillet 2024 après les résultats du second tour des législatives / Public Sénat

Depuis ce dimanche soir, de nombreux internautes qui ont voté pour le Front Populaire, estiment sur les réseaux sociaux que le parti du NFP peut gouverner alors qu’il n’en est rien. Explications :


Ce dimanche soir, le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête des élections législatives avec 182 députés, le camp présidentiel a quant à lui récolté 163 sièges et le Rassemblement National, 182 sièges.

Un victoire de la gauche qui a énormément fait réagir sur les réseaux sociaux. Après les résultats, de nombreux internautes ont estimé que le NFP était désormais en mesure de gouverner le pays alors qu’il n’en est rien au vu des résultats.

Aucun ministre du Nouveau Front Populaire ne sera nommé Premier Ministre

Si le Nouveau Front populaire dispose du plus grand nombre de siège au sein de l’Assemblée Nationale, le parti emmené par Jean-Luc Mélenchon reste toutefois très loin de la majorité absolue requise pour pouvoir nommer un membre de son parti comme étant Premier Ministre.

La prise de parole de l’ancien président du LFI de ce dimanche soir a trompé les électeurs du NFP puisque Jean-Luc Mélenchon n’aura pas les moyens de gouverner seul la politique de son parti et devra trouver des alliés dans les camps adverses qui ne sont pas forcément en adéquation avec l’ensemble du programme du Nouveau Front Populaire.

Et trouver des alliés, signifie que Jean-Luc Mélenchon et les membres de son parti, devront faire des concessions dans leur programme si ces derniers veulent éviter les blocages.

Notons que Gabriel Attal, l’ancien Premier Ministre, doit remettre sa démission à Emmanuel Macron ce lundi 8 juillet. Deux scénarios sont possibles à l’heure actuelle : Soit Emmanuel Macron refuse la démission de son Premier Ministre qui devra poursuivre ses fonctions à l’Elysée. Soit le chef de l’état accepte la décision de Gabriel Attal, et nommera un membre de son parti à la place de ce dernier. Un scénario qui semble, à l’heure actuelle, impossible en vu des enjeux politique, à quelques jours du début des Jeux Olympiques.

Jérémy Renard: