La jeune femme qui est très suivie sur les réseaux sociaux a été interpellée puis mise en examen dans une affaire d’extorsion de fonds.
Kenza Benchrif, plutôt connue sous le pseudo de Poupette Kenza, a été mise en examen ce dimanche pour « tentative d’extorsion en bande organisée » et « association de malfaiteurs », a appris France Info auprès du parquet de Rouen, confirmant une information du Parisien.
La jeune femme âgée de 24 qui est suivie par des millions de personnes sur ses réseaux sociaux, a été placée en détention provisoire à la suite d’une enquête ouverte le 23 février qui fait suite à une plainte déposée par deux personnes qui ont expliqué avoir été victimes d’une tentative d’extorsion « le jour même ».
Une seconde personne interpellée
« Les investigations ont permis d’établir que ce couple, après avoir fait l’objet de diverses surveillances (physiques, implantation de mini caméra aux abords de leur domicile et balise GPS placée sur leur véhicule), a été physiquement menacé par un individu sous condition de remise d’une somme de 200 000 euros. », a fait savoir le parquet de Rouen dans un communiqué.
L’homme qui est soupçonné d’être l’auteur de cette tentative d’extorsion auprès du couple, a été interpellé au cours du rendez-vous qui était initialement prévu pour la remise de la somme d’argent. Au moment de son arrestation, l’individu était porteur d’une grenade, soulignent nos confrère.
Lors de sa garde à vue, l’homme aurait déclaré aux enquêteurs « avoir pris contact avec les victimes afin de régler un contentieux financier qui les opposait à une « influenceuse » actuellement en résidence à Dubaï et agir comme intermédiaire. » ajoute le parquet de Rouen. Ce dernier a été lui aussi mis en examen et placé en détention provisoire pour « tentative d’extorsion en bande organisée », « détention d’explosifs » et « association de malfaiteurs ».
L’enquête qui a duré plusieurs mois a permis d’établie que l’influenceuse Poupette Kenza avaient été identifiées comme étant la « donneuse d’ordre » dans cette affaire.
Arrêtée ce jeudi 4 juillet alors qu’elle revenait sur le territoire français non loin de Rouen d’où elle est originaire, Kenza Benchrif a été placée en garde à vue puis mise en examen trois jours plus tard. Toujours selon le parquet de Rouen, la jeune femme est actuellement incarcérée « dans l’attente du débat sur son placement en détention provisoire. » dont celui-ci est prévu pour le 11 juillet, peut-on lire dans ce même communiqué.
Poupette Kenza, déjà connue de la justice
Poupette Kenza qui a commencé à se mettre en avant sur les réseaux sociaux, a connu un véritable succès en janvier 2023, après avoir ouvert son compte TikTok, qui, en quelques heures, comptabilisait plus de 500.000 abonnés. Le mois suivant, la jeune femme est devenue l’influenceuse française la plus suivie sur le réseau social Snapchat avec plus d’un millions d’abonnés.
Ce n’est toutefois pas la première fois que Poupette Kenza fait face à la justice, en juin 2023, cette dernière avait fait écopée d’une amande de 50.000 € de la part de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) pour publicité mensongère, pour avoir fait la promotion d’un appareil de blanchiment des dents.
Plus récemment, Poupette Kenza avait fait parler d’elle après des propos antisémites qu’elle avait tenue lors d’une story qu’elle avait publiée sur son compte Instagram en référence avec la guerre israélienne contre Gaza. La jeune femme qui avait déclaré : « je ne travaille avec aucune personne sioniste ou juive. »
Des propos qui avaient scandalisé de nombreux internautes et plusieurs associations de communautés juives. Face à la polémique, l’influenceuse était finalement revenue sur ses propos et avait reconnu s’être mal exprimée sur le sujet, confirmant ne pas être une personne antisémite.