C’est une histoire insolite qui est arrivée il y a quelques jours à un jeune homme de 22 ans.
Il ne voudra sûrement plus manger de saucisses de sa vie… Un jeune homme originaire de l’Essonne dû être hospitalisé d’urgence quelques heures après avoir ingéré une saucisse qui contenait un… fil de fer.
L’histoire racontée par nos confrères du Figaro peut paraître folle mais elle a bien failli coûter la vie à ce jeune homme de 22 ans. Tout commence le 8 août dernier. Steve* achète des saucisses au Carrefour Market de Morangis dans l’Essonne. Le soir-même, il décide de faire griller les merguez au barbecue qu’il partage avec l’un de ses amis.
De violentes douleurs au ventre
Mais quelques heures plus tard, le jeune homme ne se sent pas bien. Il ressent des douleurs dans le bas-ventre pendant la majeure partie de la nuit ainsi que le lendemain matin. Malgré cela, il décidé, avec son ami, de prendre la route en Normandie où ils avaient pour but de se rendre à Deauville. Sur le trajet, son état de santé s’étant empiré, son ami a alors décidé de le transporter directement aux urgences de la Deauville.
Après avoir été opéré en urgence, les médecins ont découvert que le jeune homme avait ingéré un fil de métal, avec des bouts de viandes agglomérées qui avaient transpercé son estomac. Hospitalisé durant deux jours, Steve, a pu sortir de l’hôpital et ses jours ne sont plus en danger.
Le jeune homme porte plainte contre Socopa
Suite aux fais, la victime a décidé de porter plainte pour « blessures involontaires avec incapacité supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence » à l’encontre de la société Socopa qui fabrique les saucisses, précisent nos confrères. De son côté, l’enseigne Carrefour qui a été contactée par les autorités, a immédiatement retirée de ses rayoons, les merguez concernées.
Contacté par Le Figaro, Socopa explique avoir été informé d’un dépôt de plainte à son encontre. Selon l’entreprise, « le lien entre la merguez et le corps étranger n’a pas été établi d’autant qu’il semble impossible puisque l’élaboration du produit passe par un broyage des matières en 5 millimètres et que la ligne de production est équipée d’un détecteur à métaux», rendant «impossible la présence d’un morceau étranger d’une longueur de trois à quatre centimètres. »
La société française a fait savoir auprès de nos confrères que cette dernière n’avait fait l’objet « d’aucune autre réclamation alors même que sa date limite de consommation était fixée au 14 août (…) » ajoutant que « s’il y avait eu d’autres soucis, ça serait remonté rapidement. »
Une enquête devrait être prochainement ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet incident.
*Le prénom a été changé.