La chaîne est accusée par de nombreux internautes d’avoir utilisé des images du célèbre jeu de simulation, « Microsoft Flight Simulator » dans son reportage qui traitait des conditions difficiles d’atterrissage sur l’île de Madère au Portugal.
Dans son journal télévisé du 13 heures, ce mercredi 21 août, France 2 diffusait un reportage consacré aux touristes français bloqués depuis quelques jours à l’aéroport de Madère (Portugal) en raison des conditions météorologiques.
Les vents violents qui soufflent sur l’île portugaise contraignent les compagnies aériennes à suspendre temporairement leurs vols sur cet unique aéroport Madère réputé pour ses atterrissages difficiles. Au cours de son reportage, la chaîne du service publique a diffusé des images montrant des avions qui était chahuté par les rafales de vent bien connus sur cette île.
Des images d’aéronefs du jeu Microsoft Flight Simulator au lieu de vraies avions
Sauf qu’en y regardant de plus près, les images qui étaient décrites comme des « images d’archives » par la chaîne, étaient en vérité des images issues du célèbre jeu de simulation aérien, à savoir « Microsoft Flight Simulator ». Après la diffusion du reportage, plusieurs internautes ont en effet reconnu les images du jeu, qui, bien qu’ultra détaillées, ne peuvent proposer des textures aussi poussées que dans la vie réelle.
Face aux nombreux messages, le présentateur du JT du 13 heures, Nathanaël de Rincquesen, a lui même reconnu qu’il s’agissait d’une erreur avant de présenter ses excuses aux téléspectateurs à la fin de son journal : « Avant de refermer ce journal, nous vous avons parlé un petit peu plus tôt dans cette édition des touristes bloqués à l’aéroport de Madère. Eh bien, au milieu des images spectaculaires d’atterrissage d’avion, une image virtuelle s’est glissée dans notre sujet. C’était une erreur et nous vous prions de nous en excuser. »
Des images qui ont par ailleurs été retirées le soir même lors du JT de 20 heures dans le reportage qui était toujours destiné à l’arrêt temporaire des vols sur Madère et du blocage de nombreux touristes.